vendredi 10 janvier 2014

"Chorégraphies suspendues" à Nimes

Du 21 février au 27 avril 2014 à Nîmes

Carré d’Art - Musée d’art contemporain de Nîmes présente l’exposition "Chorégraphies suspendues" du 12 octobre 2013 au 26 janvier 2014.
Huit artistes vietnamiens contemporains tissent un récit polyphonique qui propose d’autres scénarios, entre histoire coloniale, comportement collectif, système de classe et emprise de l’idéologie. "Chorégraphies suspendues" bouscule les idées reçues sur les rapports entre le Vietnam et la scène internationale en mettant en lumière une communauté artistique qui dénonce la conscience historique souvent projetée sur son pays (culpabilité de la guerre, désir d’évasion touristique, nostalgie de l’époque coloniale).
Les artistes de l’exposition - Lena Bùi, Tiffany Chung, Dinh Q Lê, Jun Nguyen-Hatsushiba, Nguyen Huy An, Nguyen Thái Tuan, Nguyen Trinh Thi et The Propeller Group - forment une équipe diverse d’archivistes et d’archéologues qui confrontent les faits historiques aux phénomènes sociaux en rapport avec le contexte de diaspora où ils s’inscrivent intellectuellement et physiquement.
Plus d'information :
Carré d'Art
Tel : 33 (0)4 66 76 35 70

"Chorégraphier l'exposition" danse pour le white cube.

Un ouvrage suite à l'exposition du même nom à La ferme du Buisson: un livre de Mathieu Copeland curator et commissaire! Aux presses du réel
Corps, espace, mémoire, temps,partition: cinq chapitres d'analyse passionnante sur le sujet cher à nos contemporains: vivre et faire vivre une monstration.
Un panorama des relations entre chorégraphie et exposition, à travers les contributions d'une trentaine d'artistes, chorégraphes, musiciens, cinéastes, théoriciens et commissaires d'exposition internationaux.
En 2008, le centre d'art contemporain La Ferme du Buisson accueillait le commissaire d'exposition Mathieu Copeland pour la présentation remarquée d'Une Exposition Chorégraphiée. Composée exclusivement de mouvements interprétés par trois danseurs pendant deux mois, l'exposition fit date dans l'histoire des relations entre danse et arts plastiques.
Au-delà de l'expérience unique qu'elle a constituée pour ceux qui l'ont vécue, Une Exposition Chorégraphiée a nourri une multitude de questions qui ont fait leur chemin pour donner naissance à un ouvrage intitulé Chorégraphier l'exposition.
Le livre réunit plus d'une trentaine d'artistes plasticiens, chorégraphes, musiciens, cinéastes, théoriciens et commissaires d'exposition internationaux. Formidable panorama des relations entre chorégraphie et exposition, il orchestre une polyphonie de points de vue à partir de cinq prismes : la partition, l'espace, le temps, le corps et la mémoire.
Contributions de Kenneth Anger, Fia Backström, Jérôme Bel, Julien Bismuth, Giovanni Carmine, Boris Charmatz, Mathieu Copeland, Tim Etchells, Barbara Formis, Maite Garbayo Maeztu, Kenneth Goldsmith, Amy Greenfield, Abbie Hoffman, Karl Holmqvist, Pierre Huyghe, Myriam Van Imschoot, Jennifer Lacey, LeClubdes5, Franck Leibovici, Pablo León de la Barra, André Lepecki, Alan Licht, Raimundas Malašauskas, Loreto Martínez Troncoso, Malcolm McLaren, Gustav Metzger, Lilo Nein, Phill Niblock, Hans Ulrich Obrist, Michael Parsons, Julie Pellegrin, Mickaël Phelippeau, Michael Portnoy, Claude Rutault, Irena Tomažin, Catherine Wood.

"Personnage virtuel et corps performatif":effets de présence!


Un ouvrage de René Boussara et Louise Poissant collection esthétique presse de l'université du québec

Les personnages virtuels se multiplient depuis quelques années dans les arts médiatiques et les arts de la scène en empruntant plusieurs apparences. Ils se situent dans la lignée des êtres artificiels ayant peuplé l’histoire humaine au sein de représentations fantasmagoriques, que ce soit sous forme d’ombres, de doubles ou de spectres ayant le pouvoir de s’animer. En effet, les figures du simulacre jouant sur l’illusion perceptive ou sur les leurres sont aussi anciennes que la faculté de symboliser. Au sein des représentations contemporaines, elles partagent la scène avec l’acteur ou le danseur en chair et en os, par le truchement de projections d’images ou en s’incarnant dans des automates issus de la robotique. Dans les mondes fictionnels du cinéma numérique, ces figures anthropomorphiques relèvent de l’animation de synthèse. Elles agissent à titre de personnages : parfois elles dialoguent avec les acteurs réels, d’autres fois elles les remplacent. Qu’est-ce qui rend présent, performatif et parfois inquiétant un personnage virtuel ? Quel rôle est-il appelé à jouer dans les pratiques artistiques contemporaines des arts de la scène ? Dans le domaine de la danse, les chercheurs explorent le mouvement de ces corps virtuels, désormais dissociés de leur enveloppe charnelle d’origine. Quels sont les procédés scénographiques et médiatiques utilisés pour animer ces personnages et créer un effet de présence ? Quelles transformations esthétiques opèrent les simulations du corps de synthèse ? Le personnage virtuel peut-il vraiment simuler le corps humain dans toutes ses nuances expressives, tant sur le plan de son apparence que de son comportement ? Et que nous apprend le corps artificiel sur l’identité motrice ou encore sur le phénomène de l’empathie ? Ce sont quelques-unes des questions que posent les auteurs réunis ici. Cet ouvrage se penche sur les effets de présence que suscitent de tels êtres artificiels, en relation avec le corps performatif.
2013, 368 pages,