vendredi 10 janvier 2014

Redoute: redoutable lieu de danse!

Alors que l'entreprise du même nom connait des déboires, d'où lui vient ce nom?
De celui de sa rue à Roubaix: "redoute" qui signifie:
"Il se dit dans quelques villes d'un endroit public où l'on DANSE, où l'on joue. Les gazetiers ont traduit le mot ridotto par redoute, qui signifie une espèce de fortification ; mais un homme qui sait la langue conservera toujours le mot d'assemblée. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]
Dans le XVIIIe siècle, redoute, au sens de lieu d'assemblée pour DANSER et jouer, n'était pas encore reçu ; et l'on se servait du mot italien ridotto. Tout allait bien, si ma fortune au jeu ne s'était pas démentie ; mais je perdis au ridotto, en une soirée, 1300 sequins que j'avais amassés. [Cazotte, le Diable amoureux, ch. VII]"

Défilé, ribambelle, cortège, cavalcade, procession y firent figure!
En attendant le "défilé" du corps de ballet de l'Opéra de Paris: batterie de danseuse en batterie!

"danse, variations, images": une expo de Christian Gattinoni

Tristan Jeanne-Valès
Tina Merandon
Gabriela Morawetz
Frederic Nauczyciel
Laurent Philippe

Danse Variations Images

A la Maison des Arts de Créteil, Christian Gattinoni, passionné d'images et de danse se fait curator d'une très riche exposition.
" La danse contemporaine est le champ de mutations importantes.
De nombreux chorégraphes assument une pratique plastique qu’ils réinvestissent dans leurs prestations dansées. Inversement des plasticiens s’inspirent de la danse pour leur création images ou installations.
Face aux scènes les plus actuelles Laurent Philippe sait dans le flux du mouvement magnifier l’éphémère et le structurer en événement doublement chorégraphié. "

Tristan Jeanne-Valès dans les mêmes conditions exalte les rencontres de corps qui exultent et dont les duos et pas de deux jouent l’affrontement sensuel et les étreintes performées.

Tina Merandon transpose dans la ville de mini battle de danseurs et de boxeurs qui surjouent l’opposition quand leur énergie dansée est surtout un échappatoire (Escape) à l’ennui urbain.

Frédéric Nauczyciel scénographie les poses des Voguers de la communauté gay et transexuelle de Baltimore dont il documente l’entre-deux des gestes manifestes.

Gabriela Morawetz sculpte en bas reliefs photographiques les fluctuations dansées en studio  qu’elle restitue  en oscillations  atmosphériques.
Toutes sortes d’innovations en danses trouvent dans leurs variations images une exaltation de leurs figures du vivant.
Christian Gattinoni, Commissaire de l'exposition

"Chorégraphies suspendues" à Nimes

Du 21 février au 27 avril 2014 à Nîmes

Carré d’Art - Musée d’art contemporain de Nîmes présente l’exposition "Chorégraphies suspendues" du 12 octobre 2013 au 26 janvier 2014.
Huit artistes vietnamiens contemporains tissent un récit polyphonique qui propose d’autres scénarios, entre histoire coloniale, comportement collectif, système de classe et emprise de l’idéologie. "Chorégraphies suspendues" bouscule les idées reçues sur les rapports entre le Vietnam et la scène internationale en mettant en lumière une communauté artistique qui dénonce la conscience historique souvent projetée sur son pays (culpabilité de la guerre, désir d’évasion touristique, nostalgie de l’époque coloniale).
Les artistes de l’exposition - Lena Bùi, Tiffany Chung, Dinh Q Lê, Jun Nguyen-Hatsushiba, Nguyen Huy An, Nguyen Thái Tuan, Nguyen Trinh Thi et The Propeller Group - forment une équipe diverse d’archivistes et d’archéologues qui confrontent les faits historiques aux phénomènes sociaux en rapport avec le contexte de diaspora où ils s’inscrivent intellectuellement et physiquement.
Plus d'information :
Carré d'Art
Tel : 33 (0)4 66 76 35 70