dimanche 23 février 2014

"Rosaura":danse et notation!

livre Rosaura Brigitte Seth Roser Montllo Guberna
ROSAURA
Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna
Prologue & entretien : Myriam Blœdé et Irène Filiberti
Photographies : Brigitte Eymann
Choréologie : Natalia Naidich
Duo de « théâtre dansé », Rosaura (2002) marque un aboutissement dans l’élaboration du langage scénique de Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna. Un tissage de genres et de styles qui fait intervenir sans hiérarchie théâtre, image, musique et mouvement dansé et se prolonge dans le multilinguisme qui les caractérise : le passage, sans transition et sur une même portée musicale, du castillan au français ou au catalan. D’où leur désir d’en faire un livre, c’est-à-dire d’y revenir tout en explorant un médium différent.
Aborder Rosaura dans cette perspective, c’est donner la priorité aux écritures. En effet, au texte de la pièce, s’ajoutent des fragments de la chorégraphie. La partition réalisée pour cette publication en notation Benesh par Natalia Naidich apporte des indications sur la physicalité du mouvement et la tension entre les corps, le texte, l’espace. Les photographies de Brigitte Eymann font valoir la qualité picturale et plastique du spectacle. Enfin, dans un entretien, les deux artistes reviennent sur le processus de travail et la dramaturgie.
Pensé comme un « objet de transmission », ce livre amorce d’autres pistes de lecture et d’interprétation, y compris pour la scène.

"Splits-ville" Fuzz et Pluck dansent!



L'album de Ted Stearn est une perle d'humour et une ballerine,écuyère, y mène la danse,à l'intérieur de ce petit cirque grotesque et attachant de l'humanité!C'est plein de bagarres,de castagne,de mouvement et de mise en scène ausein dec l'aire circasienne!
Jamais, depuis Quichotte et Panza, ou Laurel et Hardy, on ne vit un couple de héros aussi mal assorti. Fuzz est un nounours, battu et jeté à la poubelle par un sale gamin. Coq d’élevage, plumé et promis à l’abattage, Pluck est en cavale. L’un est aussi craintif et passif que l’autre est arrogant et agressif.  
Débutée dans une benne à ordures, leur histoire prend la forme d’un roman picaresque, à la façon de L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche ou des Aventures de Huckleberry Finn. Leur route croise celles d’un singe zen, d’une végétarienne folle, de Lardass, roi du sandwich au lard, de la belle Glibbia, directrice d’une équipe d’animaux gladiateurs, ou de Sourpuss, citron mâtiné de mouche, produit d’une expérience scientifique aberrante.
Ces créatures improbables arpentent la scène d’un petit théâtre de fête foraine, avec ses décors de carton pâte et sa toile de fond qui représente une Amérique miteuse, envahie par les détritus, un pays à la fois familier et étrange, à qui le trait épuré et le noir et blanc de l’auteur donnent un air d’évidence.
Si l’homme y est un loup pour l’homme, et les bêtes à plume, à poil ou en peluche, la violence reste burlesque. Et le lecteur peut rire des mésaventures de Fuzz et Puck, comme il rit de celles des vagabonds de Beckett. Ted Stearn, lui aussi, accorde à ses pauvres héros la grâce de survivre au désespoir et de continuer malgré tout.

Les cochonnes rient et dansent au salon de l'agriculture!






Laura Scozzi s'en empare dans "Barbe Neige et les sept petits cochons au bois dormant", ils dansent défiant poids, forme et gras double ou speak!!!!