samedi 16 février 2019

Concert jeux vidéo : No Limit Orchestra : gigantesque !


Le NoLimit Orchestra revient pour un concert exceptionnel autour de la musique de jeux vidéo, mais aussi pour la toute première fois de manga,avec un programme unique qui se dévoile au fur et à mesure de la soirée organisée en la cathédrale  Saint Thomas de Strasbourg le 16 février.
Le concert est dédié à des musiques comme Donkey Kong Country, Super Smash Bros Ultimate, Megaman ou encore l’incontournable Zelda avec le thème de Gerudo Valley. Pour la partie manga on peut découvrir la musique de Cowboy Bebop mais aussi de l’Attaque des Titans.

Un programme unique, qui est donné par un ensemble de plus de 60 musiciens professionnels et son chef d’orchestre Frédéric Durrmann, qui réalise lui même les orchestrations de toute ces musiques.

Un orchestre de 60 musiciens pour interpréter les musiques cultes du jeu vidéo. Sous la direction de son chef fétiche depuis un an , les interprétations et orchestrations, diverses se succèdent, entrecoupées par l'animateur du jour, questionnant le public sous forme de devinette pour dévoiler les titres et inspirations de chaque pièce.
Public dense et nombreux, spécialiste du genre, de tous âges, addicts ou férus de consoles Nintendo et autres sources de visionnage d'icônes cultes, objets et personnages animés de bonnes intentions.
Un déferlement de musique, sauvage, tsunami envahissant, submergeant les esprits de fougue et de coups de tonnerre. Et la voûte de l'église de résonner et rugir de plaisir!
Une chevauchée fantastique dans la musique de film, comme autant de "Ben Hur", de western ou de films péplum d'antan !
On se croirait au Gaumont Palace et il s'en faut de peu pour que le Maréchal de Saxe ne sorte de son tombeau, pour esquisser de folles enjambées dansantes et parcourir l'espace comme le font ces fulgurantes transpositions pour orchestre.
De quoi galvaniser le public, faire décoller l'auditoire et renverser les idées reçues sur la musique des jeux vidéo
On se prend à y déceler quelques citations de Bernstein, Debussy Stravinsky et autres spécialistes de l'instrumentation percussive, des vents et xylophone réunis!
Quelques très belles introductions pour des pièces emblématiques, une dizaine en tout et un généreux bis pour satisfaire la gourmandise et la curiosité de tous!
C'est géant et fantastique, et l'on ressort boosté et ragaillardi, allant de l'avant comme les cuivres scintillants, animés de résonances impressionnantes et salvatrices!
A consommer sans modération, ni limites !

vendredi 15 février 2019

Dans son plus simple appareil: Jean Louis qui est-ce? Qui Hess ? Qui acquiesce ! A qui Hess ?





Abécédaire ...du photographe

Appareil...dentaire !
Argentique... riche !
Boitier ....de nuit !
Bandoulière....sans ceinture !
Chambre....à part ! Et chambre claire!
Chrono....photographe !
Cadre....sup !
Cellule.....monacale !
Cliché....Banal !
Déclic .....et des claques !
Déclencheur.....de talents !
Développer...plié, penché !
Diaphragme....en prévention !
Flou ...de Bassan !
Focale...de navire !

Instantané...lyophilisé !
Iso...terme !
Mise au point....à la ligne !
Mitrailler...sans fusil !
Modèle....et son photographe
Noir ...et blanc cassé !
Numérique ....censuré !
Net ....si ce n'es toi ! nettoie !
Objectif...impartial !
Oscillateur...mon coeur balance!
Obturateur....obtus !

Pellicules....et poux !
Pied...de nez ! de grue !
Prise de vue...mâle ou femelle !
Pause....café !
Profondeur ....de chant !
Perspective...16/ 9 ème de Beethoven !
Plan large : prendre le large !
Planche contact...faire la planche sans bouée !
Papier ..sans-papier !
Révélateur...de talents !
Sensibilité..sens .dessous dessus !
Télémètre...la voix de son télé-maitre, ni Dieu, ni mètre !
Viseur...dans le colis mateur !
Zoomer...avant arrière



Reporter...sans frontières
Militant et mirliton
O Depardon, pas de Cartier Bresson ni de Doigt no !
Ni Boubat..
J.L.H. ou JR ?
Il roule au Nadar
Icone au claste !


In satane retro, vade rétro !
On flash back pour Jean Louis!
Vite un in-cygne de la chevalerie qui fera légion d'honneur, désordre du démérite et palmes peu académiques pour ce bon vivant, mutin, malin, félin pour l'autre, coquin, jovial......
C'est la faute au graff
Ya pas photo !
Chapeau l'artiste!
Qui n'a pas son pareil !!!


lundi 11 février 2019

"Aujourd'hui , sauvage" de Fabrice Lambert : Un cercle chamanique,médusant !


"Que fait-on de ce que l’on ne maîtrise pas ? Pour répondre à cette interrogation, source de sa dernière création pour sept danseurs et un musicien, Fabrice Lambert s’intéresse à ce qui reste en nous d’incontrôlé et de sauvage en explorant les mouvements fondamentaux qui animent les corps. Dans un dispositif scénique et visuel envoûtant, imaginé avec le scénographe Sallahdyn Khatir et le créateur lumière Philippe Gladieux, une danse intuitive, singulière et sensible surgit au rythme des musiques de Marek Havlicek et des percussions de Benjamin Colin."

Un dispositif scénique fait de quatre cercles concentriques, enfermant quatre voilures transparentes, de tulle léger, dissimule les corps des danseurs qui s'y glissent, silhouettes fantomatiques, mystérieuses. C'est dire si le motif de la pièce sera autant plastique que dansant, couvrant de ses tentures manipulées par les danseurs eux-mêmes, l'espace circulaire: arène, cirque ou agora de la danse?
Danse collective, épousant le rond, le cercle magique, chamanique se dessinant au sol par la lumière réverbérée. Collectif d'êtres en mouvements désarticulées, tétaniques, convulsifs: étranges créatures vêtues de kilt, jupette ou autres vêtements seyants.Dès l'ouverture c'est la percussion qui mène cet étrange cérémonie, bal dans le sens des aiguilles d'une montre, autour du shorten. Danse en frise, de biais puis de profil, course en solo dans le cercle, torsions et fluidités des gestes se mêlent en secousses. Des pauses en statuaire sur des tirs de salves, de pétarades affolent l'ambiance. Sous des éclairages fondus au vert, des ombres glissent sous la coupole de tarlatane translucide. Cloche qui dissimule ou révèle la présence incongrue de créatures qui s'affolent. Tambour battant , encerclés , pris au piège de cette arène maléfique chacun s'en tire à sa façon et combat.


En transe tétanique, sur la piste, en extase, la danse se répand et opère. La dynamique est "folle" pour cette corrida virtuose mais on n'achève pas les danseurs, épuisés, galvanisés par les rythmes omniprésents qui la soutiennent, la supportent. Un magnifique et hypnotique solo d'une femme égarée au centre du cercle, alors que ses compères ont pris la fuite à l'extérieur, dramatise le propos. Solo de boxe, de lutte de résistance, puissant, athlétique, remarquable !
Puis sur l'écran de la tenture, des images vidéo surdimensionnées offrent la vision d'un corps fœtus, d'une chrysalide qui se démultiplie, se diffracte, sorte de monstre magnétique, dans une galerie de l'évolution fantasmée. C'est beau et plastiquement très réussi, vision fantastique d'un corps qui se démultiplie à la Marey ou Muybridge. Feu follet final, bouquet de feux d'artifice en apothéose pour les danseurs galvanisés par les percussions, en live, à leurs côtés!


Dans un jeu de circulaires lumineuses affolant. Des cadres circulaires flottent ,vont et viennent manipulés par les danseurs avec des cordes rougeoyantes: la magie opère et l'on scrute cet édifice plastique mouvant, comme une méduse suspendue soulevant ses voiles, un poulpe ou une créature sorties des fonds marins.




Avec le Théâtre de la Ville dans le cadre de sa programmation Hors-les-murs, et le festival Faits d’hiver.
Du 6 au 9 Février