vendredi 20 mars 2015

"Cry Baby" : la comédie musicale rock n 'roll !


1990 Amérique.Une comédie musicale rock, très "rose bonbon", désopilante de John Waters avec le tout jeune et attendrissant Johnny Deep à mourir de charme et de jeunesse et la belle et irrésistible Amy Locane.
On y danse par joie et passion sur des rythmes endiablés dans une chorégraphie de Lorie Eastside !

Un mauvais garçon, Wade alias Cry-Baby, moins féroce qu'il ne cherche à le paraître, tombe éperdument amoureux d'une jeune fille on ne peut plus respectable. Méchamment repoussé par l'establishment, pourchassé par la police, humilié, lui qui semait le mal ne tarde pas à découvrir les tragiques extremités auxquelles la passion peut conduire.



A Baltimore dans les années 50. Deux bandes rivales s'affrontent de façon très classique dans un lycée. D'un côté, les «Coincés», jeunes BCBG riches et un brin méprisants, roulant en grosses décapotables pour bien montrer l'importance de leur niveau social, et de l'autre, les «Frocs moulants», des jeunes loubards, issus des classes ouvrières, aux cheveux gominés et aux blousons de cuir, qui nourrissent une haine sans bornes envers les premiers. L'affaire se complique lorsqu'Allison, la fille des richissimes Vernon-Williams, promise à un brillant avenir de potiche, s'amourache de Cry Baby, le redoutable et indétrônable chef des Frocs. Une véritable guerre éclate bientôt entre les deux gangs rivaux...

1954, Baltimore. Deux bandes s'affrontent : d'un côté, les Squares (les « coincés »), de l'autre, les Drapes (les « frocs moulants »). La guéguerre est perturbée lorsque le craquant Cry-Baby (des Drapes) s'entiche d'Allison, fille huppée du camp d'en face...
Longtemps pape crado d'un cinéma sulfureux et rigolard, John Waters met pas mal d'eau dans son whisky avec ce pastiche tendre des fifties. La fantaisie est malgré tout fort réjouissante car la parodie le dispute à l'éloge vibrant du rock et de son esprit. Chorégraphies, courses de bagnoles, flirts langoureux, coups de poing (ou de sein !), tout y est, mais à la sauce pétulante de Waters. Une bluette rafraîchissante, avec, en prime, un Johnny Depp tout pur tout jeunot dans son premier grand rôle. Un Elvis androgyne, un Pierrot rebelle qui ne verse qu'une seule larme lorsqu'il pleure. — 

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