mercredi 23 février 2011

critique "Beautiful Djazair" spectacle danse

BEAUTIFUL DJAZAIR : « Il faut qu’on parle »
La mémoire collective sur la guerre d’Algérie est au cœur du travail de fouilles artistiques de la compagnie « Mémoire vive » pilotée par Yan Gilg depuis sa création. Hamid Ben Mahi, de la compagnie « Hors Série » cultive la dramaturgie du corps et du slam depuis ses débuts dans des solos pétris d’intensité et de vérité nue et crue sur le sort des immigrés. La rencontre des deux hommes sur ce terrain miné et explosif fut naturelle.. On se souvient ou on ignore les faits historiques ? On leur fait face ou on leur tourne le dos délibérément, pour demeurer politiquement correct ? A leur façon, dans un dialogue construit, les deux interprètes tissent l’histoire et le présent des confrontations de culture, des différences d’expression dans des gestuelles qui contiennent leurs racines et leurs préoccupations. Leur passion aussi : celle de vivre, de partager, d’offrir à la réflexion le fruit de leurs inquiétudes, de leurs interrogations « Il faut qu’on en parle ! » revient comme un refrain, un leitmotiv, une rengaine qui se diffuse au long du spectacle qui met en scène et en musique, en danse et en petites cérémonies, la gravité du sujet. Surtout, ne soyez pas indifférents, c’est le pire ennemi du vivant. L’histoire franco-algérienne se dessine dans la géographie et géopolitique des corps, en mouvement, en résistance, en osmose. Un duo convainquant sur l’échange et la communication.
G.C.
A L’espace culturel deVendenheim le 8 Mars à 20H 30

familles de danseurs reconstituées

Voici quelques atomes crochus entre certaines pièces de ma collection: familles, je vous aime!

peluches danseurs photo: J.L.Hess

Fantasia, l'hippopotame danseur

Une pièce rare que je veux montrer dans le cadre des images du "danseur grassouillet" selon les chorégraphes Thomas Lebrun et Oivier Dubois . Comme quoi, le corps parle, raconte ses états de corps de danseur selon toutes les variations physiques. Feu le corps glorieux!

hippopotame fantasia   photo J.L Hess