dimanche 23 novembre 2014

Lacroix illumine Cognac Jay! Pour des siècles, des siècles, Ariane!

Réouvert après embellissement, le musée Cognacq-Jay qui est entièrement dédié à l’art et aux œuvres du XVIIIe siècle a laissé carte blanche au styliste Christian Lacroix pour marquer les esprits avec l’exposition événement « Lumières ».
Renouant avec un genre qui lui colle à la peau, celui-ci a accepté le double défi de renouveler le « fil rouge » des ambiances de visite de l’exposition Lumières tout en travaillant sur une thématique chère à son approche artistique, le costume.
Théâtral, scénique ou encore comique, l’habit de lumière est ainsi auréolé par l’artiste-commissaire pour évoquer son goût pour les fastes du Siècle des Lumières.
 Du 19 novembre au 19 avril 2015.
8, rue Elzévir, 75003 Paris. Tél. : 01 40 27 07 21 
et www.cognacq-jay.paris.fr


Le couturier a signé la nouvelle scénographie du musée, fermé pour travaux depuis deux mois et demi.

Le musée Cognacq-Jay à Paris, consacré au 18ème siècle, a fait appel à Christian Lacroix pour sa réouverture ce mercredi 19 novembre. L’établissement, créé en 1928 à l’initiative du fondateur du grand magasin parisien la Samaritaine, Ernest Cognacq, n’avait pas modifié sa scénographie depuis son emménagement en 1990 à l’hôtel Donon, dans le quartier du Marais. Après une fermeture de deux mois et demi pour travaux, le musée s’offre une toute nouvelle décoration. Les tapis et couleurs des murs sont signés Christian Lacroix, qui avait déjà collaboré avec le musée Réattu d’Arles en 2012. Quant aux thématiques de ce nouveau parcours, elles reflètent les différents axes de la collection, orientés par les choix d’acquisition d’Ernest Cognacq et de Marie-Louise Jay, ainsi que les courants majeurs dans les arts du XVIIIe siècle.
Dans le cadre d’une « carte blanche », jusqu’au 19 avril, le couturier a réalisé des croisements entre les collections du musée et des photographies, textiles, pièces de design et installations de quarante artistes contemporains. Une sculpture flashy en résine aimantée de Bernard Quesniaux fait ainsi écho à des costumes d’Arlequin et Colombine du palais Galliera tandis que plus loin, dans une partie consacrée aux thèmes de l’enfance et de l’éducation, des statuettes en porcelaine de Meissen côtoient dans une vitrine une Barbie collector. A un portrait de 1776 de Louis Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême, répond une scène contemporaine : une fillette soulevant son oreiller après le passage de « la petite souris », oeuvre de la photographe Véronique Ellena.
 
 
Moins de la moitié de la collection permanente du musée est exposée, en attendant la restauration de certaines oeuvres, notamment des tapisseries et du mobilier. Ce nouveau parcours de visite constitue la préfiguration thématique du nouvel accrochage, prévu pour mai 2015.

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