mercredi 23 septembre 2015

Tzara et la danse : quelques écritures automatiques: en mouvement !




sage danse mars


la glace casse une lampe fuit et la trompette jaune est ton poumon et carré les dents de l’étoile timbre poste de jésus-fleurchemise la montre tournez tournez pierres du noir
dans l’âme froide je suis seul et je le sais je suis seul et danse seigneur tu sais que je l’aime vert et mince car je l’aime grandes roues broyant l’or fort voilà celui qui gèle toujours
marche sur les bouts de mes pieds vide tes yeux et mords l’étoile
que j’ai posée entre tes dents
siffle
prince violon siffle blanc d’oiseaux

sage danse deux


accroissement d’un brouillard d’hélices imprévues
arc voltaïque impassible visse
les corridors échine des maisons
et la fumée
gradation du vent qui déchire le linge
dans un tiroir la tabatière écorces d’oranges et des ficelles
o soupape de mon âme vidée
la fiole liée au cou
les trains se taisent tout d’un coup

EXPOSITION au MAMCS : Tristan Tzara, l'homme approximatif
jusqu'au 17 Janvier 2016 

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