Le 13 novembre, plongez dans une expérience unique mêlant haute couture et musique au cœur de l’Église Saint-Guillaume de Strasbourg.
Sous la nef illuminée, découvrez le premier défilé alsacien de l’étoile montante de la mode internationale, Victor Weinsanto, protégé de Jean-Paul Gaultier et créateur engagé. Ses créations audacieuses, qui habillent même Beyoncé, seront mises en scène sur un podium de 20 mètres, en parfaite harmonie avec un programme musical soigneusement orchestré par l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg. Cette soirée vous transportera à travers quatre tableaux de 15 minutes, chacun accompagnant les pièces uniques du créateur.
Victor Weinsanto a lancé sa ligne éponyme en 2020, après avoir passé deux ans au sein de la maison Jean Paul Gaultier. Avec un parcours de danseur professionnel, Victor insuffle à ses collections la vitalité des arts de la scène. Ses présentations se caractérisent par leur esthétique ludique reflétant sa passion profonde pour le divertissement et l’art sous toutes ses formes.
Ses créations se distinguent par leur exubérance et leur originalité, attirant l’attention d’icônes de la mode et de la musique telles que Madonna, Beyoncé ou encore Lizzo, pour lesquelles il a conçu des tenues sur mesure. Il s’inspire d’une variété de sources, allant de l’histoire à l’architecture, tout en tissant dans ses collections des éléments musicaux et culturels. Ses défilés sont autant des spectacles que des défilés de mode, cette approche dynamique lui a valu les critiques élogieuses de la presse française et internationale comme Vogue, WWD et Numero.
L’Église Saint-Guillaume propose une saison culturelle riche mettant en lumière des valeurs de partage, d’inclusivité et de tolérance. Rendez-vous en ligne pour découvrir les prochains événements. L’Église poursuit également ses travaux de restauration, une levée de fonds est en cours pour pouvoir réaliser ces investissements.
Alors imaginez l'église St Guillaume, temple d'un orgue coulissant magistral, vibrer sous les notes d'un "Ave Maria"de Schubert ou d'un "Casta Diva" de Bellini, d'une "Carmen" de Bizet, ceci pour la cerise sur le gâteau....Trois imprévus dans ce concert unique, comme des cadeaux en entremets des quatre pièces annoncées, interprétées par l'Orchestre Philarmonique de Strasbourg. En ouverture de cet "événement" relationnel incongru entre musique classique et mode la "Sérénade" de Tchaikovsky, comme une entrée en matière, un antipasti délectable. Puis c'est l'apparition tant attendue, vivante, l'incarnation de cette "coiffe alsacienne" emblématique signée du jeune styliste si prometteur. Coiffe ondoyante, chaloupante toute inspirée de kelsch et de tradition locale. La surprise suivante, c'est ce sac à main "kougelhoff" rouge porté par une mannequin sublime, noire, cambrée, si sensuelle dans sa démarche, sur ce long podium central occupant la nef de l'église. Sur une musique "Romance" de Camille Saint Saens pour honorer l'Alsace.
Jack Lang, chantre de la mode comme art majeur eu été comblé! Puis, ô surprise, c'est une cantatrice qui prendra la scène, habillée "maison" pour un Ave Maria, sobre de toute beauté. L'art lyrique en soliste-récital est une fort bonne idée:la jeune chanteuse, très à l'aise dans ces vêtements haute couture de haute volée, les bras offerts, l'attitude simple et respectueuse. Weinsanto danseur, n'est pas loin non plus dans cette ouverture à la danse. Jean Paul Gaultier avait ouvert le bal avec son "Défilé" pour Régine Chopinot, et ses costumes pour "Blanche Neige" de Preljocaj... La fête continue avec l'apparition d' un cygne noir,gainé de plis et replis miroitants. C'est "Pavane" de Gabriel Fauré avec sa mariée, crinoline éthérée, vagues ondulantes dans la démarche, voile devant les yeux. Un régal d'authenticité créative pour une sylphide, elfe désirable à souhait. "Dark", noir c'est noir pour la suite des créations portées par des créatures de rêve, bien incarnées cependant par des femmes top modèles qui bougent et marchent délibérément fantaisistes. Einojuhani Rautavaara et ses extraits de "The Fiddlers" comme support et soutient musical. Au final "La casa del diavolo" de Luigi Boccherini couronne cet aspect démoniaque et délirant, hallucinant du défilé: trois créations hautes en couleurs, formes animales, papillons divaguant sur le podium, ou sorte de tutu en forme de moule à gâteau.Diable dans l'église devenue païenne et offerte au dialogue, à l'inventivité, au métissage des genres et des disciplines. A la direction d'orchestre, Matthew Strew, séduit par ce programme inventif et décoiffant.Un divertissement de très haute qualité pour un auditoire bigarré et prêt à porter toute une fantasmagorie salvatrice. Une soirée mémorable où la beauté serait celle du "triton" musical, interdit pour sa rareté autant que pour l'audace et le danger encouru par tous les protagonistes de cette initiative chorégraphique, musicale, orchestrale de grande envergure. Weinsanto pour saluer cette soirée pleine de charme et de textures, de tissus et fourreaux , de voiles et de talons aiguilles prestigieux.
A ST Guillaume Passions Croisées le 13 Novembre
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