mercredi 25 juin 2014

Erwin Wurm à Meisenthal: à l'étroit!!! Ma maison, ma cabane!

Après avoir fait sensation à la Biennale de Venise en 2011, c'est à Meisenthal qu'Erwin Wurm construit sa "Narrow House" ! A voir à partir du 29 juin à la Halle Verrière de Meisenthal! 
Travail in situ, architecture improbable où le corps est à peine capable de s'immiscer....
Erwin Wurm va surprendre une fois de plus et nous immerger dans son univers à expérimenter physiquement comme une aventure corporelle! Après Stephan Balkenhol et Tony Cragg, cet été, la Halle Verrière marque une nouvelle étape dans l’histoire de la sculpture contemporaine et a l’honneur d’accueillir en ses murs l’autrichien Erwin Wurm.
Ce dernier nait en 1954 dans la petite ville autrichienne de Bruck an der Mur. Après des études d’art appliqué à Vienne, il devient professeur de sculpture aux Beaux Arts de Paris. La carrière qu’il démarre à la toute fin des années 80 cherche encore aujourd’hui à « circonscrire les différents paramètres de la sculpture ». Il met ensuite au point le protocole des ONE MINUTE SCULPTURES dans lequel on retrouve les fondamentaux de son œuvre actuelle : humour et jeu appliqués à des objets ou des situations du quotidien pointent les questions du corps, de la position, de l’équilibre et de l’encombrement. A Meisenthal, Erwin Wurm choisit d’exposer sa NARROW HOUSE, entendez par-là « maison étroite », œuvre récente, qui a fait sensation à la Biennale de Venise en 2011, juste après sa découverte à l’UCCA de Pékin en 2010.
Cette maison, réplique très amincie et élancée de la demeure parentale de l’artiste, critique joyeusement un nouveau concept architectural, très en vogue depuis quelques années dans les grandes métropoles, consistant à construire des espaces de vie privée dans les interstices étroits laissés entre deux immeubles. Mais au-delà du clin d’œil, l’hypermondialisation, la course à l’urbanisme, la promiscuité et la privation d’espace et de moyens sont ici au cœur du propos.
 Le visiteur peut y entrer, et y découvrir le pittoresque autant que l’inconfort d’un « narrrow couloir », d’une « narrow baignoire » ou encore d’un « narrow lit ». A la fois drôle et inquiétante, cette pièce interroge chacun sur sa capacité à s’adapter au monde d’aujourd’hui…
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mardi 24 juin 2014

Tongs estivales :chaussures à son pied pour danser!

Pour mieux danser sur la plage cet été, et marcher sur des oeufs.....
Quoiqu’il en soit pendant que certains s’amusent, des pâtissiers très sérieux travaillent d’arrache-pied pour inventer des vrais gâteaux avec une âme et des saveurs. L’artisan Arnaud Larher appartient à cette très noble catégorie  Pour cet été, notre meilleur ouvrier de France signe quatre créations aux couleurs de l’été et en forme de… tong. Il lui a fallu plus deux années de réflexions avant de réussir à créer le moule adéquat au bon diamètre et avec la bonne épaisseur. Comme toujours, notre pâtissier n’a pas lésiné sur la qualité des matières premières utilisées et il a également particulièrement travaillé les textures de ses pâtes sablées. Parmi les quatre parfums disponibles – citron, chocolat, coquelicot et framboise-passion -, deux de ses créations ont particulièrement retenu mon attention.

"Xénia" : la danse désopilante de deux fréres!


Le film de Koutras s'avère une aventure tendre et rocambolesque de deux albano-greques à la recherche de leur père et de leur identité: ça danse et ça chante à l'envi!
C'est un joli garçon qui va de petit boulot en petit boulot à Athènes, au temps de la grande dépression du XXIe siècle. Il rêve de tenter sa chance au télé-crochet national et a honte de son petit frère, un adolescent gay et extraverti qui l'appelle Ody. Si bien qu'il faut un peu de temps pour reconnaître le prénom de ce héros, et la nature de l'histoire dans laquelle il est embarqué.
Ody a beau être d'origine albanaise par sa mère, il s'appelle Odysseas, et Xenia, le film, est une odyssée, un récit itinérant, jalonné de monstres et de séductrices, de peuplades barbares et de coups du sort. Mais Panos Koutras, le réalisateur, est aussi l'auteur de L'Attaque de la moussaka géante (1999), parodie hellène et queer des séries B américaines des années 1950.
Xenia n'est pas fait pour être tout à fait pris au sérieux, tout en faisant appel aux meilleurs sentiments des spectateurs. Il ne s'agit pas d'exercer ici son droit à l'ironie, mais de se rendre aux acrobaties du réalisateur et de ses interprètes, prêts à tout pour arracher une larme ou un sourire.