lundi 25 janvier 2016

"Il était une fois dans l'est" :Isadorable !

  • Voyou aimant à se fracasser les poings dans les fenêtres, poète adulé telle une rock star, Serge Essenine est un cowboy blond de Moscou. Avec son ami Mariengof, à la chevelure lustrée comme un piano de concert, ils sont les chefs de la bande des imaginistes.
Dans les cendres fumantes de la guerre civile, alors que la Tchéka ne s'en prend pas encore aux artistes, ils se battent tranquillement à coup de poèmes et de bouteilles de vodka.
Mais un beau jour de 1921, surgit du fin fond de l'Ouest, pétrie de luxe, de Grèce et de scandales, une danseuse plus si jeune,une Américaine au moins aussi célèbre que Lénine, Isadora DuncanIsadora Duncan, en 1921, est une star absolue. Elle part à Moscou, où elle croit trouver l’État idéal, celui rêvé par Platon et par Marx. Confrontée à la réalité d’un pays laminé par quatre ans de guerre civile, elle rencontre Essenine, un poète amoureux du scandale. Entre eux se noue une passion violente qui désespère les amis du jeune Russe. Mais la danseuse ne lâche pas prise et embarque son amant dans une tournée en Occident, qui est aussi une plongée dans sa jeunesse à elle, révoltée et pétrie d’idéal.
Dans ce premier tome du diptyque consacré à la danseuse, J. Birmant décrit une idéaliste contestataire qui refuse d'être enfermée par les codes du ballet et trouve dans la naissance du Communisme l'écho idéal pour vivre son art sans retenue. Ponctué de flashbacks, cet épisode soviétique de la carrière de son héroïne et son idylle mouvementée avec S. Essenine suit une chronologie décousue, qui peut dérouter, un peu comme la vie de la danseuse. En dévoilant une partie de sa jeunesse, c'est le penchant helléniste de toute la fratrie Duncan que la scénariste expose, ainsi que l'incroyable charisme qui fait de cette femme. convictions le guide de son clan.

Dans ce premier tome du diptyque consacré à la danseuse, J. Birmant décrit une idéaliste contestataire qui refuse d'être enfermée par les codes du ballet et trouve dans la naissance du Communisme l'écho idéal pour vivre son art sans retenue. Ponctué de flashbacks, cet épisode soviétique de la carrière de son héroïne et son idylle mouvementée avec S. Essenine suit une chronologie décousue, qui peut dérouter, un peu comme la vie de la danseuse. En dévoilant une partie de sa jeunesse, c'est le penchant helléniste de toute la fratrie Duncan que la scénariste expose, ainsi que l'incroyable charisme qui fait de cette femme de convictions le guide de son clan.

Pour peindre cette véritable épopée, C. Oubrerie l'accompagne. Reprenant en voix off les indications de J. Birmant, il donne un ton et un rythme particuliers au récit : à la fois distant et romanesque. Ses couleurs à l'aquarelle rendent à merveille l'ambiance de cette Russie post-révolution. Aussi à l'aise sur les Isadora Duncan, en 1921, est une star absolue. Elle part à Moscou, où elle croit trouver l’État idéal, celui rêvé par Platon et par Marx. Confrontée à la réalité d’un pays laminé par quatre ans de guerre civile, elle rencontre Essenine, un poète amoureux du scandale. Entre eux se noue une passion violente qui désespère les amis du jeune Russe. Mais la danseuse ne lâche pas prise et embarque son amant dans une tournée en Occident, qui est aussi une plongée dans sa jeunesse à elle, révoltée et pétrie d’idéal.paysages que l'architecture moscovite, c'est lors des scènes de danse que son trait fin et vif offre toute sa dimension. Le dessinateur s'émancipe alors des cases pour mieux restituer la magie de ces moments.

Dans la lignée de la série Pablo, les auteurs proposent la biographie d'un autre personnage épique. À l'aide d'une narration audacieuse, sur fond de fresque historique, ils présentent le premier acte de l'histoire d'une femme jusqu'au-boutiste, au destin tragique, qui emporte le lecteur et laisse entrevoir bien des promesses pour la suite.Pour peindre cette véritable épopée, C. Oubrerie l'accompagne. Reprenant en voix off les indications de J. Birmant, il donne un ton et un rythme particuliers au récit : à la fois distant et romanesque. Ses couleurs à l'aquarelle rendent à merveille l'ambiance de cette Russie post-révolution. Aussi à l'aise sur les 

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