dimanche 7 octobre 2018

"The Bootleg Beatles" : les pom-pom boys répondent à l'Appel ! Sergents pas Pépères !


Après avoir donné en concert les chansons de Sgt. Pepper, les Bootleg Beatles s’emparent d’un autre enregistrement mythique : l’Album blanc, gravé il y a tout juste cinquante ans.

"Imitée, jamais égalée disait-on de la Suze, rebaptisée "Ruse" !!!
"Évitez les contrefaçons" surenchérissait la réclame des chocolat Menier....

Comme Monsieur Propre, ils lavent "plus blanc" ! Comme neige jouant pattes blanches sur les pages blanchies des partitions mémorables des chansons mythiques!
Alors qui sont-ils, ces imitateurs talentueux, ces "copieurs", ces "contrebandiers", ces plagiaires de bon aloi ?
Des clones, des sosies incroyables qui se glissent dans la peau des 4 garçons dans le vent, bande des quatre, pleins de respect et de considération pour l'oeuvre gigantesque du groupe mythique des années soixante et plus!
Trois heures durant avec une dynamique indéfectible, un allant joyeux, humoristique et poétique, le groupe s'amuse et se joue des univers si variés des chansons et musiques de leurs égéries. Au début, sages et "obéissants" puis de plus en plus "déjantés" en costumes de différences époques, presque en  Sergent Pepper comme sur la pochette du vinyle!
Un concert qui certes ne va pas révolutionner le monde musical, ni faire avancer la recherche, mais prouver qu'au delà d'une simple restitution d'un patrimoine mondial, d'une mémoire musicale et sociologique, un groupe peut encore faire danser, rêver, bouger nos corps et nos souvenirs pour en faire un présent bien vivant, incarné ici, ressuscité pour le grand bien des âmes!

L'empathie opère avec les "tubes", "Penny Lane" et autre "Yellow Submarine", le tout orchestré par la cheffe de l'Orchestre de l'Académie Supérieure de musique de Strasbourg-HEAR!
Bravo à ces artistes du divertissement qui jouent aussi en paroles et animent le concert de leurs dialogues à la Laurel et Hardy. Période "blanche" (ni rose, ni bleue à la Picasso), le concert bat son plein et les micro-sillons résonnent mêlant le bon grain et l'ivraie, sonnant l'Angelus: de quoi se mettre à genoux pour cet hommage si fervent aux héros du pop au rock
Les images projetées tout au long du show, inventives en diable rappellent cartoon et BD, de Crumb ou des Plonk et Replonk: signées Andre Barreau, ce travail remarquable de collage d'archives socio-politiques, plein d'humour, de graphismes et de couleurs, fait passer le message: Beatles pas morts et bien présents, coiffure et look de circonstance à s'y méprendre! Musique de "tubes" et la mayonnaise prend, jamais "retro-grade" dans le retro-viseur, dans le jus !
En fait il n'y eu que huit titres issus de l'album "blanc" (sur les 35 titres joués), Même "révolution", c'était la reprise du 45t (couplé avec Hey Jude" et non le "Révolution" de l'album blanc, plus lent....avec un texte un peu différent ("count me in" au lieu de "count me out"!

On songe aussi à "' 4 Beadochons dans le vent" avec leur "Sergent Pépère", "Pas d'papier water", Les p'tites bites" et autres pamphlets drolatiques, en Français !!!

Pour ce concert de "fin de mandat" Jean Dominique Marco avoue et nous livre ainsi sans cachotterie son amour pour la guitare, instrument dont il est fan et pratiquant!
A quand un petit récital plein de malice, à son image?

Au Point d'Eau ce samedi 6 Octobre!

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