lundi 19 janvier 2015

"Rhapsodie démente" : François Verret récidive : pas peur !

Du temps et de ses défaillantes mémoires, les nôtres et celles du XXè siècle, François Verret a fait chantier. Questions et traces qu’il réengage dans cette création avec d’autres artistes. Sur le plateau, des corps, des sons, des mots. Lueurs, éclats, veillent sur ce tourment fédérateur. C’est le langage, poétique, de Rhapsodie Démente.
Conjurer les peurs qui mènent au renoncement, faire œuvre du désir et de ses forces, c’est la bataille dans laquelle se sont engagés les différents artistes réunis pour la nouvelle création de François Verret. Nourris du travail de terrain menés au cours de différentes résidences, fragments de réel partagé avec les habitants au cours des « Chantiers 2014-2018 »Rhapsodie Démente est animée d’un flux de visions et de mémoires, celles du crépuscule de nos jours. Tous les arts du spectacle y sont convoqués, autour des questions du vivre ensemble. Souvenirs enfouis, dialogues avec les mots, les corps et la musique se combinent. Brillante alchimie de scène, étrange exorcisme aussi. Qui invoque le passé, invective l’avenir, cherche à relier par la transmission entre générations, ce qui nous fonde et nous relie : ce monde, la force du langage. Rhapsodie Démente, tel un chœur chaviré, poème d’aujourd’hui hanté par la disparition et l’oubli. _IF

Du temps et de ses défaillantes mémoires, les nôtres et celles du XXè siècle, François Verret a fait chantier. Questions et traces qu’il réengage dans cette création avec d’autres artistes. Sur le plateau, des corps, des sons, des mots. Lueurs, éclats, veillent sur ce tourment fédérateur. C’est le langage, poétique, de « Rhapsodie démente », présenté par Pôle Sud et les Migrateurs.



Conjurer les peurs qui mènent au renoncement, faire œuvre du désir et de ses forces, c’est la bataille dans laquelle se sont engagés les différents artistes réunis pour la nouvelle création de François Verret. Nourris du travail de terrains menés au cours de différentes résidences, fragments de réel partagé avecles habitants au cours des chantiers 2014-2018, « Rhapsodie démente » est animée d’un flux de visions et de mémoires, celles du crépuscule de nos jours. Tous les arts du spectacle y sont convoqués, autour des questions du vivre ensemble. Souvenirs enfouis, dialogues avec les mots, les corps et la musique se combinent. Brillante alchimie de scène, étrange exorcisme aussi. Qui invoque le passé, invective l’avenir, cherche à relier par la transmission entre générations, ce qui nous fonde et nous relie : ce monde, la force du langage. « Rhapsodie démente », tel un chœur chaviré, poème d’aujourd’hui hanté par la disparition et l’oubli.
A Strasbourg du 21 au 23 Janvier au Théâtre de Hautepierre

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