Sur la scène du Mariinsky, à Saint-Pétersbourg, elle transcende la technique. Dans Giselle Anna se sert de sa fragilité pour devenir un être éthéré ; dans la Bayadère sa mince silhouette lui permet d'être une Nikiya troublante et envoûtante. Mais Anna est surtout Le Cygne - un solo que son ami Mikhaïl Fokine a créé pour elle. Elle le dansera des centaines de fois et même avec ses mains jusque sur son lit de mort.
Anna quitte le Ballet Impérial pour s'installer à Londres : elle est convaincue que la danse classique doit être portée dans le monde entier afin que chaque personne en découvre la beauté. Dans ce livre, à côté du parcours professionnel d'Anna Pavlova, l'auteur retrace aussi sa vie personnelle. En partant du Portrait d'Anna Pavlova peint par Alexandre Iacovleff, on découvre la liaison passionnée qui a uni les deux artistes pendant neuf ans.
Une vie fascinante, faite de voyages et d'amours partout dans le monde, qui se termine dans une chambre de l'Hôtel des Indes à La Haye. La riche iconographie présentée dans le livre et la minutieuse documentation tirée du Fonds Pavlova de la Bibliothèque-Musée de l'Opéra de Paris, font de cette ouvrage une biographie unique en son genre.
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