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lundi 20 octobre 2014
Forsythe en majesté au festival d'automne à paris...Portrait aérodynamique
William Forsythe a noué des liens particuliers avec le Semperoper
Ballett de Dresde depuis qu’Aaron S. Watkin, ancien soliste du Ballet de
Francfort, en a repris la direction en 2006. C’est en effet ce dernier
qui fut chargé de transmettre les pièces du répertoire du Ballet de
Francfort à différents ballets, de l’Opéra de Paris au Kirov de
Saint-Pétersbourg et au Dutch National Ballet d’Amsterdam. Né au Canada
et formé à la danse classique, Aaron S. Watkin a également dansé dans la
compagnie de Nacho Duato à Madrid et a été directeur adjoint du Victor
Ullate Ballet Madrid, avant d’assister David Dawson au Ballet de Kirov
ainsi que Johan Inger au Cullberg Ballet.
Le programme mis en place pour le parcours William Forsythe au Festival d’Automne à Paris se compose de trois pièces : Steptext ; In The Middle, Somewhat Elevated, devenue par la suite une partie d’Impressing the Czar et figurant au répertoire du Semperoper Ballett ; Neue Suite, spécialement conçue par William Forsythe pour le Semperoper Ballett et jamais présentée à Paris, rassemblant des pas de deux qui ont marqué son œuvre, sur des musiques de Haendel, Bach, Berio, auxquels s’ajoutent un extrait de Slingerland et de New Sleep.
Un programme qui met en perspective la déconstruction du vocabulaire classique dont témoignent l’énergie et la fluidité de Steptext, sur les musiques de Bach, et In The Middle, Somewhat Elevated, sur la musique de Thom Willems. Un précipité, en somme, de l’art singulier de William Forsythe.
Au théâtre de la ville du 28 au 30 0ctobre
www.theatredelaville.com
www.festival-automne.com
Le programme mis en place pour le parcours William Forsythe au Festival d’Automne à Paris se compose de trois pièces : Steptext ; In The Middle, Somewhat Elevated, devenue par la suite une partie d’Impressing the Czar et figurant au répertoire du Semperoper Ballett ; Neue Suite, spécialement conçue par William Forsythe pour le Semperoper Ballett et jamais présentée à Paris, rassemblant des pas de deux qui ont marqué son œuvre, sur des musiques de Haendel, Bach, Berio, auxquels s’ajoutent un extrait de Slingerland et de New Sleep.
Un programme qui met en perspective la déconstruction du vocabulaire classique dont témoignent l’énergie et la fluidité de Steptext, sur les musiques de Bach, et In The Middle, Somewhat Elevated, sur la musique de Thom Willems. Un précipité, en somme, de l’art singulier de William Forsythe.
Au théâtre de la ville du 28 au 30 0ctobre
www.theatredelaville.com
www.festival-automne.com
"BIT" de Maguy Marin: ca-danse cadence à ne pas "rater"!
Des
voix, des visages, des corps émergeant d’une pâte obscure, mus par une
tension intérieure qui met en vibration tout l’espace. Depuis plus de 30
ans, l’œuvre chorégraphique de Maguy Marin trace un « chemin qui marche
» (Paul Klee), avec une persévérance qui pourrait faire sienne les mots
de Samuel Beckett : « Essayer encore. Rater encore. Rater mieux ».
Chez elle, la danse n’est jamais un état donné, mais le résultat d’un arrachement, d’une lutte avec et contre l’informe. De May B à Cap au pire en passant par Description d’un combat, elle compose une danse ouverte au théâtre, à la musique, où la langue travaille la chair, la malaxe ou la propulse au gré de ses scansions et de ses images.
Pour cette nouvelle création, elle reprend une question fondamentale – celle du rythme – et la remet sur l’ouvrage à partir d’une citation du linguiste Émile Benveniste : « Le rythme c’est la forme dans l’instant qu’elle est assumée par ce qui est mouvant, mobile, fluide, c’est la forme improvisée, momentanée, modifiable ». Plutôt qu’une cadence, le rythme serait une musicalité des corps dans l’espace, une mesure inquantifiable qui précède toute volonté, un ensemble de traits imperceptibles qui « signent une manière d’être avec le temps ». Afin d’enserrer quelque chose de ce flux, Maguy Marin est partie d’un travail aussi bien intérieur que spatial au cours duquel se conjuguent des devenirs, résonnent leurs accords, leurs déroutes. Un vaste mouvement de vitesses, de lenteurs, de saccades, d’intensités entrecroisées posant l’empreinte d’une possible co-existence – où l’on peut entendre en écho ces mots de Henri Meschonnic : « Parlant du rythme, c’est de vous que je parle, c’est vous qui parlez, les problèmes du rythme sont les vôtres ».
Chez elle, la danse n’est jamais un état donné, mais le résultat d’un arrachement, d’une lutte avec et contre l’informe. De May B à Cap au pire en passant par Description d’un combat, elle compose une danse ouverte au théâtre, à la musique, où la langue travaille la chair, la malaxe ou la propulse au gré de ses scansions et de ses images.
Pour cette nouvelle création, elle reprend une question fondamentale – celle du rythme – et la remet sur l’ouvrage à partir d’une citation du linguiste Émile Benveniste : « Le rythme c’est la forme dans l’instant qu’elle est assumée par ce qui est mouvant, mobile, fluide, c’est la forme improvisée, momentanée, modifiable ». Plutôt qu’une cadence, le rythme serait une musicalité des corps dans l’espace, une mesure inquantifiable qui précède toute volonté, un ensemble de traits imperceptibles qui « signent une manière d’être avec le temps ». Afin d’enserrer quelque chose de ce flux, Maguy Marin est partie d’un travail aussi bien intérieur que spatial au cours duquel se conjuguent des devenirs, résonnent leurs accords, leurs déroutes. Un vaste mouvement de vitesses, de lenteurs, de saccades, d’intensités entrecroisées posant l’empreinte d’une possible co-existence – où l’on peut entendre en écho ces mots de Henri Meschonnic : « Parlant du rythme, c’est de vous que je parle, c’est vous qui parlez, les problèmes du rythme sont les vôtres ».

www.theatredelaville-paris.com
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