mercredi 9 novembre 2022

"Je rentre dans le droit chemin": sentier de l'âne....pour un bis-corps nu spectacle!

 

Sylvain Riéjou Association ClichéFrance solo création 2020


Je rentre dans le droit chemin (qui comme tu le sais n’existe pas et qui par ailleurs n’est pas droit)

Pour Sylvain Riéjou, mots, gestes ou images sont autant d’amorces pour entrer en dialogue avec le public et partager ses interrogations les plus intimes. Ici, la nudité et ses représentations. Je rentre dans le droit chemin poursuit une réflexion entre corps et vidéo déjà présente dans son premier solo, Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver (2017).

 

C’est au sein de l’association Cliché, créée en 2018 que Sylvain Riéjou développe sa propre démarche artistique. Cherchant à exposer l’acte de création au regard des spectateurs, il imagine des autofictions qui sont autant d’explorations vidéo-chorégraphiques où interviennent danse, musique, texte et images. Je rentre dans le droit chemin, son second solo, s’intéresse à la représentation du corps dans l’art et la publicité. Ce faisant, Sylvain Riéjou relève les contradictions qui en émanent et interroge notre regard : « Pourquoi un corps donné à voir dans toute sa vérité, donc nu, sur un plateau, dans une visée artistique, choque-t-il bien davantage – les enfants comme les adultes – que toute vidéo aux allusions clairement sexuelles, à but commercial ? » Partant de ce constat, l’interprète se met au défi et revient sur la confusion, trop souvent faite selon lui, entre nudité et obscénité : « C’est ce que l’on fait du corps qui peut devenir pornographique et pour cela pas besoin d’être nu ». Mêlant bribes de récits personnels mâtinés d’autodérision à la mise en jeu de sa propre nudité, le danseur s’expose avec une étonnante retenue et nous rappelle en quoi la création artistique est elle aussi une autre forme de mise à nu.

Une "partie" de plaisir sans la censure du "carré blanc"...sur ses parties.

Seul sur scène, le voilà qui entame son "one man show" en nous livrant le fruit de ses préoccupations "nues et crues" sur un sujet brûlant: le "nu": il rentre dans le vif du sujet, vêtu normalement, à la table d'un conférencier classique. Mais les choses vont très vite basculer pour une "démonstration" des résultats de ses questionnements, entre autre "comment s se -me- mettre nu sur le plateau de théâtre"?

Après déboires et erreurs d'aiguillages, après même une vidéo expérimentale clip "à propos de Sainte Geneviève", il se met "en branle", se dévêtit dans le noir pour faire surprise et pour mieux resurgir avec un carré noir sur le sexe, sur fond blanc à la Mondrian...Nu devant un pupitre improvisé, ultime bouclier ou paravent, il ne dévoilera ses "parties" que plus tard en présence de son clone, grandeur nature en vidéo simultanée.C'est drôle et efficace, son corps "imparfait" selon ses dires, rayonnant de pudeur.Ses "mollets de coq", ses fesses qui tombent, autant de morceaux de bravoure sur une dissection joyeuse de ses "valseuses" et autre sujet-objet de désir ici désacralisés comme les corps des naturistes dans les camps de vacances.Rien de moins érotique qu'un corps nu...Il continue par chapitre à nous conter ses mésaventures avec ce sujet complexe qui a hanté la Danse depuis longtemps: Laban, Duncan, Halprin et d'autres (sacha waltz).... "Danse "musculaire","danse du corps articulaire", tout y passe savamment décortiqué, preuve à l'appui, illustré par des gestes à propos.Danse fluide ou tétanique, morcelée ou aérienne d'un corps nu qui laisse entrevoir un sexe qui bouge, "danse" s'il le faut. Pas de coque, ni de collant, justaucorps, "seconde peau sans trou" ni tutu plateau....pour occulter le corps en son entier et dans son plus simple appareil.Les animaux sont ainsi, à poils sans se questionner à rebrousse poil sur leur condition sociale, esthétique et comportementale.Un rien l'habille, ce conférencier, impudique en diable malgré tout.L'histoire picturale du corps nu l'intrigue et lui fait prendre une série de poses évoquant La Maia Nue, la Vénus de Botticelli, le Christ en croix et autre déjeuner sur l'herbe, révolutionnaire ou à scandale.Des gros plans sur son visage très expressif montrent que le visage à nu est symboliquement le vecteur et médium de cette nudité que l'on expose tous les jours sans pudeur: le maquillage en serait l'habillement. Roland Huesca l'inspire, ainsi que Jerome Bel ou Xavier Leroy qu'il reproduit à merveille et à l'identique dans ses métamorphoses gestuelles d'un corps transformé à la Coplan. Ces citations pour nous dire que les piétas sont aussi l'expression d'une mise à nue du corps savant, pensant Une danse "pantomimique" de la peur, proche de Chaplin ou de la danse d'expression, un renoncement à "la danse du renoncement" de Saint François d'Assise, nourrissent son propos et sa gestuelle. Des corps virtuels amoncelés, une danse "synthétique", aérienne et spacieuse abreuvent ses théories fertiles en rebondissements.Humour, détachement et distanciation au menu de ce festin, "grande bouffe" du corps pudique revendiquée. Trois p'tits tour de verge et puis s'en vont, notre "marionnette" fort sympathique à la Kleist prouverait que ce vaste sujet défrise et questionne notre rapport au corps dansant, penchant, pensant. Seule une diction et un débit trop rapide fond obstacle à la compréhension à une lec-dem de qualité: quelques leçons d'éloquence pour cet avocat du diable avec lequel on est en empathie seraient nécessaires...Un spectacle bis corps nu de toute intelligence!Sylvain Riéjou en figure de proue et tête de gondole du palmarès de l'humour en danse, ce qui n'est pas peu.

A Pôle Sud jusqu'au 9 Novembre

dimanche 6 novembre 2022

"Kuu!" + "Lady M" de Marc Ducret": Jazzpassage et Musica s'unissent pour le meilleur!Opéra-rationnels....

 


"KUU!"

"Participant du grand brassage multiculturel propre à la jeune scène berlinoise, tant au niveau de sa composition cosmopolite que de ses multiples références, le quartet KUU! invente un univers musical post-moderne détonant et provocateur. Il compile en petites chansons mutantes, marquées d'une forme d'irrévérence punk, des sonorités agressives, des rythmes empruntés à l'électro danse, des improvisations radicales relevant du free jazz et une théatralité baroque héritée du cabaret dadaïste. Portée par la voix lyrique et ultra-sensorielle de la chanteuse et comédienne Jelena Kuljić, la musique de KUU!,  nourrie par les guitares subtilement entrelacées de Frank Möbus et Kalle Kalima, et pulsée par la batterie aussi sophistiquée que primitive de Christian Lillinger, est de celles dont on ne sort pas intact."

Bien lunés ou lunatiques dans ce Luna Park rock cosmique

croquis simultané in situ de Christian Pion: un des guitaristes!

"La Lune" "KUU" en finlandais,promise ce soir -et de surcroit "pleine" cette nuit du 6 Novembre-est bien de la partie; lumineuse, pleine de reliefs et anfractuosités, de volcans et de tectonique versatile, musicale!Le groupe convoqué en début de soirée, et non "lever de rideau", électrique à souhait se couronne d'une belle énergie, portée par ses quatre interprètes dont la chanteuse en kilt et pantalons écossais qui excelle en rugissements couverts par l'acoustique réverbérante de l'ensemble. Nonchalante ou virulente égérie rock émancipée, dont la voix se marie avec virtuosité avec le percussionniste Christian Lillinger.
croquis sur le vif du percussionniste par Christian Pion

Figure énigmatique aux commandes de multiples baguettes frappantes, chevelure à la Tintin, visage expressif et planante attitude jouissive...L'espace entre leurs interventions en tuilage est du plus bel effet acoustique, la voix s’immisce astucieusement entre les instruments et le regard espiègle et malin de Jelena Kuljic fait mouche.Des sons industriels, stridents, rouillés comme de la tôle crispée font irruption sous la griffe acerbe du batteur, armé de métal: un homme au travail devant nous résonne trivial et dis-harmonieux.Un moment inattendu de création décoiffant et provocateur, juste ce qu'il faut pour être en empathie avec une recherche sonore pointue et décapante. Les deux guitaristes, au diapason de cette expérience inédite!

SERBIE + FINLANDE + ALLEMAGNE
Jelena Kuljić voix
Kalle Kalima guitare
Frank Möbus guitare
Christian Lillinger batterie

 

"LADY M"
MARC DUCRET



 

 "C’est à d’autres types d’hybridations que nous convie ensuite le guitariste Marc Ducret avec son opéra de chambre ‘Lady M‘, relecture très contemporaine du ‘Lady Macbeth’ de Shakespeare. Mettant en scène un ensemble orchestral et vocal de 11 musiciens brouillant allégrement les frontières entre les genres, les registres et les époques cette partition lyrique d’une grande virtuosité formelle propulse Ducret parmi les compositeurs actuels les plus passionnants."

Un opéra dégenré, bien chambré!

C'est en jupe noire, style Jean Paul Gaultier, que Marc Ducret fait irruption sur fond de bande magnétique, aux gondoles- réverbérations de mise.Les autres arrivent, comme des officiants d'une cérémonie, tous en longue jupe noire et santiag en cuir noir...Les vents, saxo, clarinette se mettent de la partie, vent en poupe, dominants puis cèdent la place au violon et contrebasse.L'ambiance est stridente, aux accents spirituels d'un rituel, d'une dramaturgie issue de chaque instrument qui semble prendre la place d'un personnage.La voix du contre ténor se glisse, majestueuse entre les interventions sonores, double la musicalité de la partition et la composition de Ducret se fait lisse et complexe à la fois.Laissant la part belle à chacun avec bonheur et générosité.Un savant découpage, des interruptions choc et coup de poing, brèves respirations ou silences en suspension, touchent et frôlent le suspens.Le chant du "récitant", acteur subtil Rodrigo Ferreira est sensuel, profond, au timbre frôlant la basse autant que le ténor. Donnant de la matière sonore dense et chaleureuse, savoureuse et riche de timbres.Des sons cinglants accompagnent, soutiennent le chant, litanie tranchée, découpée, interrompue puis reprise à l'envi.En avancées, saccadées. Un éclatant solo de trompette jazzy pour apogée, au zénith de cet opus bigarré, savant et lumineux. Un opéra de poche bien chambré. Un duo virulent en guitare et saxo pour ponctuer cette belle présence du chanteur, animé d'intentions de jeu théâtral, discret, tempéré.Quelques percussions énigmatiques, frottées sur timbale par des cymbales inappropriées à cet usage et le tour de magie est joué.Ducret enchante lui aussi, les genoux fléchis faisant corps avec sa -ses- guitare, visage grimaçant de plaisir, lèvres pincées.De son jeu très organique se dégage un investissement, un engagement total. Puis c'est Lady M qui prend le relais de sa voix sublime, pleine et lunaire , large et savoureuse: Léa Trommenschlager en superbe forme vocale, plantée, ancrée,vêtue de rouge incarna, incarnant l'héroine avec passion et jeu théâtral dramaturgique non dissimulé! Très belle prestation vocale, riche et passionnée.Les instruments, eux aussi devenus acteurs, expriment leur empathie avec les deux protagonistes du drame.Les voix d'opéra lyrique se fondant dans ce répertoire très contemporain, comme la grammaire et vocabulaire des pointes chez le chorégraphe William Forsythe!Sans oublier la contrebasse ensorcelante. Les corps des musiciens et chanteurs pulsant sous la direction intuitive de Ducret, maitre à danser de cet opus hybride, détonant.Vibrant, organique, résonant en nous "intra muros", in situ et filtrant les sons jusqu'aux os devenus vecteurs de tant de sonorités multiples et infiltrantes, invasives dans les pores de la peau. Un opéra, opératoire, clinique et jouissif, portant un sujet sérieux, mythique sans pondération inutile, avec gravité et gravitation sonnante.Quelques métronomes doublés pour nous ramener sur le chemin final, épilogue d'un récit à tiroirs qui s'ouvrent sans cesse et délivrent secrets et surprises, étonnement, mais surtout adhésion sans concession au processus de création de Marc Ducret: des recettes alchimiques tenues secrètes tant leur délivrance est précieuse, rare et convoitée par le terreau musical enchanteur de son imagination débridée mais bien contenue architecturalement parlant....

"Depuis son émergence au début des années 90, Marc Ducret est sans conteste le musicien français à avoir poussé le plus loin sa révolution personnelle, faisant de sa musique mutante un passionnant work in progress où trouvent chaque fois à s’incarner en formes nouvelles les principaux enjeux esthétiques du jazz contemporain. Guitariste virtuose mais surtout compositeur majeur empruntant autant au jazz qu’au rock et à la musique contemporaine, il propose aujourd’hui avec Lady M un opéra de chambre pour soprano, contre-ténor et petit orchestre de « jazz » qui peut s’entendre comme une synthèse de sa poétique. Avec cette partition à la fois raffinée, cérébrale et profondément sensuelle, fondée sur la tension entre la circulation des énergies et la maîtrise formelle, Ducret nous plonge au cœur de la psyché vénéneuse d’un monstre, et nous envoûte."

Belgique / Brésil / France / Lituanie / Suisse
Marc Ducret
composition, guitares
Sylvain Bardiau
trompette, bugle
Samuel Blaser
trombone
Liudas Mockunas
saxophones, clarinette contrebasse
Catherine Delaunay
clarinette, cor de basset
Régis Huby
violons
Bruno Ducret
violoncelle
Joachim Florent
contrebasse, basse électrique
Sylvain Darrifourcq
batterie, électronique
Léa Trommenschlager
soprano
Rodrigo Ferreira
contre-ténor
Sarah Lee Lefevre
costumes, scénographie
Céline Grangey
son


En partenariat avec Musica
Jazzpassage : soirées franco-allemandes  programmées en partenariat avec le Kulturbüro d’Offenburg / Avec le soutien d’AJC
 
dim. 06 nov.Cité de la musique et de la danse , STRASBOURG
   

samedi 5 novembre 2022

"Le beau, l'Art Brut et le Marchand": un vrai polar! Brut de coffrage...Un conte de fée, un récit d'aventurier, pionnier, défricheur: Jean Pierre Ritsch Fisch

 


Le Beau, l’Art Brut et le Marchand — Jean-Pierre Ritsch-Fisch, le passeur du jamais-vu

Au milieu des années 1990, Jean-Pierre Ritsch-Fisch a abandonné l’entreprise familiale de fourrure, pour fonder à Strasbourg une galerie consacrée à ce que Jean Dubuffet appela l’Art Brut. Un retour à ses amours d’adolescence : le monde de l’art et ses sensations fortes, s’impose à lui. Débutant à la manière d’un conte, s’apparentant ensuite, tantôt à un roman d’aventures, tantôt à une enquête, Le Beau, L’Art Brut et le Marchand relate ce périple singulier.

Un "passeur du jamais-vu", doté d'un destin hors norme, épais, dense, riche de rencontres incroyables, d'impossibles aventures rocambolesques, d'anecdotes croustillantes.Incroyable ouvrage sur un homme "modeste", humble, accueillant, ouvert à tout public dont la "cohérence" serait le credo. Cohérence des choix pour bâtir, forger une collection et animer un "collectionneur" franc de collier    .

Date de publication : 21 octobre 2022
 


Un océan sépare beauté esthétique et originalité absolue. Surgi des profondeurs, le jamais-vu est associé à des formes troublantes lesquelles, en bouleversant nos repères, ébranlent également nos certitudes. De l’ordre de l’apparition, cet inconnu traduit une altérité sans égale, aux antipodes des conventions et des goûts partagés par le grand nombre.
À mesure que la société industrielle s’étendait en Europe, en parallèle de l’intérêt croissant des avant-gardes pour les arts primitifs, naïfs et les dessins d’enfants, les productions d’aliénés, de détenus, d’autodidactes isolés ou de spirites retinrent peu à peu l’attention de diplômés de la Faculté, auxquels se joignirent quelques fins traducteurs de l’âme humaine, artistes et poètes. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le plasticien Jean Dubuffet appela « Art Brut » ces floraisons détonantes. En les distinguant au sein d’une collection qu’il constitua et enrichit au fil du temps, il entendait les protéger et à la fois les soustraire à un monde culturel mimétique, ainsi qu’au marché de l’art.
Depuis, l’Art Brut, y compris sous d’autres appellations, a essaimé sur tous les continents. La famille que composent ses créateurs déconcertants, voire perturbants et sans lien entre eux, s’est élargie aux handicapés et aux personnes d’âge. Avec plus ou moins de réussite, des ateliers créatifs ont ouvert leurs portes à leur intention. Cousins et alliés s’inspirent de leurs réalisations, y puisent l’énergie nécessaire à l’affirmation de leur propre voie, quand ils ne subissent pas bonnement leur influence. Certaines collections privées leur accordent une place de choix. Des musées acquièrent et exposent leurs travaux, lesquels trouvent aussi place dans de grands salons internationaux. Plusieurs galeries en Europe et aux États-Unis en ont fait leur spécialité.
C’est à Strasbourg, à l’intersection des routes, là où La Nef des fous trouva un port d’attache, que l’une d’entre elles a vu le jour. Au milieu des années 1990, Jean-Pierre Ritsch-Fisch, son fondateur, a été conduit à fermer l’entreprise familiale de fourrure. Il renoue alors avec sa première passion, pour le monde de l’art.
Commence sa quête de l’impossible : dénicher des œuvres d’originaux, de marginaux ou encore de figures historiques de l’Art Brut, et appliquer dans ses choix la même exigence qu’il s’imposait, jeune encore, pour sa collection première consacrée à la Figuration narrative. Puis, il largue les amarres et part à la rencontre des publics européens et américains. Le Beau, L’Art Brut et le Marchand raconte son aventure singulière.

Ouvrage publié avec le concours de la Fondation Antoine de Galbert. édité par l'Atelier Contemporain François Marie Deyrolle

Les auteurs

C’est à la fin des années 1970, au contact d’ateliers d’expression pour handicapés mentaux, que Laurent Fassin a découvert l’art brut et autodidacte. Par la suite, Michel Nedjar, dont avec des amis il publie des dessins dans la revue La Vie Exactement (1984-1988), l’oriente vers L’Aracine, le musée d’art brut à Neuilly-sur-Marne. En 2002, à Strasbourg, la galerie Jean-Pierre Ritsch-Fisch qui expose des œuvres récentes de Rosemarie Koczy va favoriser plusieurs échanges avec l’artiste. À compter de 2018, un dialogue régulier et nourri s’engagera avec le galeriste, à l’origine du livre Le Beau, l’Art Brut et le Marchand.
Après avoir donné À l’orée de forêts profondes (récit préfacé par Lionel Bourg, photographies de Serge Lapaz, Cognac, éditions Le Temps qu’il fait, 1987), Laurent Fassin a fondé la revue Légendes (1988-1999). Plusieurs de ses textes ont paru en revues (Théodore Balmoral, Conférence, Cahiers Bernard Lazare, La Cause littéraire, etc.). Depuis La Maison l’île, un recueil de poèmes rehaussés d’encres de Chine d’Elisabeth Macé (éditions Conférence, 2017), Laurent Fassin se consacre entièrement à l’écriture et à la peinture.

Rencontre le 9 Novembre 17H Librairie Kléber