Un film très intriguant d'Emma Dante où la dernière séquence ressemble à une mise en scène de Pina Bausch.
Une foule déferle dans la rue à la poursuite d'une voiture délaissée par sa conductrice morte!
Le "Palermo, palermo" de la chorégraphe n'est pas loin, ni les évocations du western spaghetti quand les deux héroines se font face và face à l'horizon!
Un dimanche d'été. Le sirocco souffle sans relâche sur Palerme quand Rosa et Clara, en route pour célébrer le mariage d'une amie, se perdent dans la ville et débouchent dans une ruelle étroite : Via Castellana Bandiera. Au même moment, une autre voiture conduite par Samira, dans laquelle est entassée la famille Calafiore, emprunte la ruelle dans le sens opposé.
Ni Rosa ni Samira, vieille femme têtue, n'ont l'intention de faire marche arrière.
Enfermées dans leurs voitures, les deux femmes s'affrontent dans un duel silencieux, le regard plein de haine, sans boire ni manger, sans dormir jusqu'au lendemain. Plus obstinées que le soleil de Palerme et plus dures que la férocité des hommes autour d'elles. Puisque comme dans tout duel, c'est une question de vie ou de mort...
"Même une bombe ne la ferait pas bouger!" s'écrit un personnage du film. Et la vieille Samira, en effet, reste fermement cramponnée à son volant, le regard mauvais. Le film d'Emma Dante, Palerme, en salles mercredi, est entièrement construit autour d'un duel entre automobilistes têtus. Alors que le spectateur redoute de trouver le temps long face à ces deux conductrices bornées, le scénario, à l'efficacité sidérante, tient pourtant le spectateur en haleine jusqu'au bout. Comme tout duel qui se respecte, c'est une question de vie ou de mort. Palerme s'ouvre sur un dimanche d'été, dans les ruelles de la ville sicilienne. Comme dans les westerns, le sirocco soulève la poussière. Au volant, deux familles. Rosa et Clara se rendent à un mariage tandis que la famille Calafiore, conduite par la vieille Samira, rentre chez elle. Les deux clans tombent nez-à-nez dans une ruelle étroite. Et ni Rosa ni Samira n’ont l’intention de faire marche arrière… Un duel s'engage, féroce. Les deux femmes coupent le moteur et s'apprêtent à passer la nuit au volant s'il le faut.L'écrivain et dramaturge Emma Dante, qui joue dans son film, passe pour la première fois derrière la caméra. Elle a choisi de porter à l'écran une pièce qu'elle avait déjà mise en scène. Les trois unités de lieu, de temps et d'action, propices au théâtre classique, sont transposés avec brio à l'écran. L'astuce : la réalisatrice introduit, autour des personnages figés dans leurs voitures, des personnages de la rue qui prennent part à l'action.
Une foule déferle dans la rue à la poursuite d'une voiture délaissée par sa conductrice morte!
Le "Palermo, palermo" de la chorégraphe n'est pas loin, ni les évocations du western spaghetti quand les deux héroines se font face và face à l'horizon!
Un dimanche d'été. Le sirocco souffle sans relâche sur Palerme quand Rosa et Clara, en route pour célébrer le mariage d'une amie, se perdent dans la ville et débouchent dans une ruelle étroite : Via Castellana Bandiera. Au même moment, une autre voiture conduite par Samira, dans laquelle est entassée la famille Calafiore, emprunte la ruelle dans le sens opposé.
Ni Rosa ni Samira, vieille femme têtue, n'ont l'intention de faire marche arrière.
Enfermées dans leurs voitures, les deux femmes s'affrontent dans un duel silencieux, le regard plein de haine, sans boire ni manger, sans dormir jusqu'au lendemain. Plus obstinées que le soleil de Palerme et plus dures que la férocité des hommes autour d'elles. Puisque comme dans tout duel, c'est une question de vie ou de mort...
"Même une bombe ne la ferait pas bouger!" s'écrit un personnage du film. Et la vieille Samira, en effet, reste fermement cramponnée à son volant, le regard mauvais. Le film d'Emma Dante, Palerme, en salles mercredi, est entièrement construit autour d'un duel entre automobilistes têtus. Alors que le spectateur redoute de trouver le temps long face à ces deux conductrices bornées, le scénario, à l'efficacité sidérante, tient pourtant le spectateur en haleine jusqu'au bout. Comme tout duel qui se respecte, c'est une question de vie ou de mort. Palerme s'ouvre sur un dimanche d'été, dans les ruelles de la ville sicilienne. Comme dans les westerns, le sirocco soulève la poussière. Au volant, deux familles. Rosa et Clara se rendent à un mariage tandis que la famille Calafiore, conduite par la vieille Samira, rentre chez elle. Les deux clans tombent nez-à-nez dans une ruelle étroite. Et ni Rosa ni Samira n’ont l’intention de faire marche arrière… Un duel s'engage, féroce. Les deux femmes coupent le moteur et s'apprêtent à passer la nuit au volant s'il le faut.L'écrivain et dramaturge Emma Dante, qui joue dans son film, passe pour la première fois derrière la caméra. Elle a choisi de porter à l'écran une pièce qu'elle avait déjà mise en scène. Les trois unités de lieu, de temps et d'action, propices au théâtre classique, sont transposés avec brio à l'écran. L'astuce : la réalisatrice introduit, autour des personnages figés dans leurs voitures, des personnages de la rue qui prennent part à l'action.
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