Le corps métamorphosé, la peau comme enveloppe du mensonge, c'est un hymne à la respiration, à la beauté, à la fantaisie cruelle d'une femme fascinante!
Les corps y sont façonnés, déformés, triturés à l'envi...
Les corps y sont façonnés, déformés, triturés à l'envi...
Atypique sur de nombreux points, le film du
réalisateur anglais Jonathan Glazer l’est déjà par le fait qu’il arrive
presque dix ans après sa précédente réalisation pour le cinéma, "Birth" en 2004 avec Nicole Kidman.
Passé par le clip et l’imagerie
publicitaire, il en conserve la stylisation et le principe de l’égérie
haut de gamme et talentueuse. En l’occurrence Scarlett Johansson (qui après n’avoir été plus qu’une voix dans "Her"
retrouve son apparence charnelle) dont le corps devient l’attraction
des regards et suscite le désir comme dans un message consumériste.
Car la femme dont il est question, et qui
restera anonyme tant elle n’est qu’un moyen et non une fin, est une
créature brune aux traits humains attractifs (amusant quand on sait que
le premier film du réalisateur avait pour titre "Sexy Beast"
en 2000) qui traque des hommes jeunes et seuls dans un but invariable :
les mener à la mort à la suite d’une cérémonie sensuelle.
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