Prologue, préambule
Oh, suaire!
Poussières de fantôme, souffle ténu des brumes.
Quand un livre tombe par terre, son fantôme se réveille-t-il d'entre les morts pour prendre sa place?
Linceul en toile de lin, seul recouvrant le cadavre au sol
Sérénité ou paix intérieure bousculée, voici le fantôme qui erre, l'air de rien dans l'aire de la bibliothèque
L'ère lui convient dans la sagesse de l'au delà , source de jouvence!
Son âme remonte à la surface, quitte son corps-livre de chair et d'os, mais toujours recouverte de son drap mortuaire!
Chaîne et boulet, comme attaché au monde des vivants, le défunt livre touche à sa fin, son épilogue
Inhumé, mort dans son linceul funéraire blanc dans toutes religions confondues.
mardi 12 mai 2015
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaires:
Quel magnifique prologue que ce "cimetière des livres oubliés", entre évanescence poétique et sacralisation de la mémoire écrite… Il m’a évoqué la façon dont nous tentons parfois de prolonger la présence des êtres aimés, qu’ils soient de papier ou de chair.
Dans cette même démarche de respect et de lien sensible au souvenir, je crée des gravures d’art pour cimetières, pensées comme des hommages durables, empreints d’élégance et d’émotion. Chaque plaque est personnalisée, parfois enrichie d’un portrait, d’un symbole littéraire ou spirituel, dans une gravure inaltérable.
Une manière discrète mais forte de donner corps à la mémoire, un peu comme un livre qu’on ne refermerait jamais tout à fait.
Si cela vous parle, vous pouvez découvrir ces créations ici :
👉 Plaque funeraire avec photo
Merci encore pour ce texte aussi singulier qu’inspirant.
Enregistrer un commentaire