mercredi 19 février 2014

Danse de la pleine lune.

Danse Ganggangsullae La province du Jeollanam-do au sud ouest de la Corée est le lieu d'origine du Ganggangsullae, une danse folklorique effectuée aux alentours de la fête de Chuseok lors de la pleine lune.

La légende veut que le ganggangsullae était à l'origine une stratégie militaire utilisée contre les troupes japonaises lorsqu'elles attaquaient les côtes coréennes. Suite aux deux invasions japonaises au cours de la guerre Imjinwaeran contre le Japon entre 1592 et 1598, l'amiral Yi Sun-shin (1545~1598), alors commandant naval monta un plan pour tromper l'ennemi. Il ordonna à des douzaines de femmes de chanter et de danser le gangangsullae autour de feux de camp sur les flancs de montagne près des côtes une fois la nuit tombée. A la vue de ceci, les japonais surestimèrent la force et le moral des troupes coréennes et firent marche arrière.
La pleine lune haute dans le ciel, les femmes se réunissent et forment un cercle, se tenant par la main et projetant leur bras droit en avant et leur bras gauche en arrière. Les femmes avec les plus jolies voix chantent en premier tandis que les autres chantent le refrain du “ganggangsullae”. Le chant des leaders est en fait une improvisation. Au début le rythme de la danse et du chant est lent mais devient de plus en plus rapide à mesure que le temps passe.

Danse Ganggangsullae Les danseurs forment généralement un cercle mais il existe d'autres variantes. Par exemple, un danseur peut s'avancer au centre du cercle dans une danse appelée namsaenginori. Une autre variante est le meongseongmari, qui mimique le mouvement d'un escargot. La danse ne possède pas de structure rigide mais est dirigée par la volonté du leader.
Cette précieuse danse traditionnelle fut désignée Propriété Culturelle Intangible Importante de Corée en 1966 et devint Patrimoine Intangible de l'Humanité en 2009.

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