mercredi 26 février 2014

Danse radiographiée:jeu de mains, jeu de malin de Marc Ferrante


Série danses de mains (16 images). "J’ai travaillé les danses de mains comme des portraits, en axant mes recherches sur la capacité de la main à s’approprier le vide et le temps autour du mouvement, du cadrage, mais aussi des manies ou des rituels du danseur, de l’échauffement du marionnettiste…
Je me suis intéressé à peu près en même temps aux poses pré-écrites qui rythment les danses traditionnelles et que les artistes répètent et peaufinent toute leur vie. Puis à force de travailler sur la gestuelle, j’en suis venu à faire des radiographies à 4 mains qui ressemblent à de fausses décompositions de mouvement (du faux E. J. Marey !), pour enfin pousser la machine dans ses retranchements et capter véritablement le mouvement aux rayons-X."

 
 L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a rappelé  que la loi interdit toute utilisation de rayons X ou d’autres formes de radioactivité sur le corps humain à des fins artistiques, ces rayonnements devant être réservés à des diagnostics ou traitements médicaux.
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Ce surprenant rappel à la loi fait suite à une exposition intitulée Jeux de mains, qui a rassemblé une centaine de clichés radiographiques de mains humaines dans des lieux d’exposition situés à Strasbourg (Bas-Rhin) et Maxéville (Meurthe-et-Moselle), indique l’ASN dans une note d’information publiée sur son site internet.
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A la demande d’un artiste strasbourgeois (le plasticien Marc Ferrante, ndlr), les clichés exposés avaient été réalisés à des fins artistiques dans trois cabinets d’imagerie médicale situés à Strasbourg et à Nancy sur environ vingt-cinq personnes volontaires, précise l’Autorité, alertée fin 2012.
La division de Strasbourg de l’ASN s’est donc rapprochée de l’artiste en question et a procédé à l’inspection des services de radiologie ayant participé au projet, le CHU de Hautepierre à Strasbourg et deux cabinets privés, afin d’examiner les circonstances dans lesquelles les radiographies ont été prises.
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Bien que les doses reçues par les volontaires ne soient pas de nature à avoir un impact sanitaire significatif, elles ne doivent en aucun être administrées sans justification médicale, souligne l’ASN, qui rappelle que le Code de la santé publique interdit l’utilisation des rayonnements ionisants à des fins autres que le diagnostic, le traitement ou la recherche.
Ce rappel à la loi a été signifié aux responsables des trois cabinets d’imagerie médicale impliqués, qui n’avaient formulé aucune objection à la réalisation de ces clichés.

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