Maison de couture fondée en 1961, Courrèges est connue et reconnue pour avoir bouleversé les codes de la haute couture en imposant un style nouveau, oubliant les conventions pour garder seulement la ligne, l’architecture mini-jupe, le blanc, les lignes structurées… Courrèges c’est aussi la première maison à avoir introduit la musique et la danse dans ses défilés, permettant ainsi le mouvement et la danse, en liberté !
Aujourd’hui en pleine relance, la marque perpétue son ambition du changement, en créant de nouveaux ponts entre différents univers. Comme le dit Frédéric Torloting, co-président de la maison : “la musique, comme l’événement, sont des expressions qui disent qui vous êtes”. Profitez des sélections pointues du dj français Agoria et gardez les oreilles grandes ouvertes à l’affût des prochains évènements Courrèges Music !
Et quelques costumes pour la compagnie "Par terre" de Anne Nguyen, dans"Autarcie"!
Au cours des années 60, la nouvelle génération de couturiers ne recherche plus un impossible compromis entre haute couture et confection, mais a pour ambition de marier culture de la mode et industrie du vêtement. Pierre Cardin ou André Courrèges, formés dans les ateliers de la génération précédente, sont désireux de promouvoir une mode moins classique, destinée à une clientèle plus jeune.
Courrèges, notamment, tente d'utiliser les nouvelles technologies pour supprimer totalement ou partiellement le cousu main et pour diminuer le nombre des essayages. Ingénieur de formation, Courrèges (né à Pau en 1923) fonde sa maison en 1961. En 1965, sa collection apparaît comme une révolution : il y propose des minijupes et des minirobes, inspirées directement de la mode lancée en Grande-Bretagne par Mary Quant quelques années auparavant. A l'heure où la bande dessinée et le dessin animé familiarisent le public avec les héros de science-fiction, Courrèges utilise des matériaux synthétiques pour dessiner des vêtements au style futuriste, à la coupe très épurée, sans plis ni pinces, et d'un entretien extrêmement facile. La fascination de Courrèges pour la conquête spatiale se traduit dans les bottes et chapeaux en forme de petits casques qu'il conçoit, s'inspirant directement des tenues des cosmonautes. Cela contribue à l'image de la femme sportive et active qui s'impose alors dans l'imaginaire social.
En écho avec la révolution sexuelle initiée par les contestations de 68, les robes se font de plus en plus courtes et de plus en plus ouvertes, sont portées sans sous-vêtements et moulent le corps de la femme. Tandis que les jambes gainées de collants qui accompagnent la tenue focalisent les regards masculins, les vêtements deviennent plus voyants et sexy. Toujours fidèle à son style, Courrèges reste imperméable au long des années à toutes les nouvelles tendances, que ce soit celle de la déstructuration du vêtement portées par les couturiers japonais ou celle des réminiscences baroques et exotiques de Christian Lacroix et Jean-Paul Gaultier.
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