dixit Philippe Ochem, grand orchestrateur du festival Jazzdor, inauguré hier soir à la cité de la musique et de la danse de Strasbourg !
Salle comble, ambiance chauffée pour un concert culte qui a fait vibrer deux heures durant les sensibilités jazzy de la capitale européenne!
Sensualité, douceur ou verve d'un répertoire revisité par quatre garçons "dans le vent" de l'improvisation, du déchaînement comprimé pour le batteur Jeff Ballard, de la langueur du saxophone de Will Vinson, du phrasé précieux de la contrebasse de Matt Brewer! Et bien sur le doigté précieux, effleuré du pianiste cubain Gonzalo Rubalcaba, la star du soir. Des instants de grâce, deux rappels dont un solo remarquable du pianiste pour nous embarquer définitivement pour 15 jours de festival d'orpailleurs de notes de jazz !
pour info:
"Il est le plus grand pianiste cubain. Le premier a avoir franchi cette frontière invisible entre la musique traditionnelle de son île natale et le jazz international. Avec sa double culture et son aisance incomparable, Gonzalo Rubalcaba s’est imposé, partout. Avec l’Orquesta Aragon d’abord, immense orchestre cubain qui illumina les scènes du monde entier dans les années 80. Puis en leader ou sideman, multi-récompensé aux Grammy Awards, et auteur de quelques enregistrements somptueux, aux côtés de Charlie Haden notamment, son maître et mentor. D’un Nocturne (2001) éclairé de boléros cubains jusqu’à ce “Tokyo Adagio“ (2015) en duo et paru peu après la mort du contrebassiste, la symbiose entre ces deux géants fut totale. Le pianiste lui rend aujourd’hui un hommage bouleversant"
extrait du programme de jazzdor
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