jeudi 27 septembre 2018

"Cosmos 1969" :fil d'Ariane, fusée en décollage immédiat !


À quoi pourrait ressembler la bande son de la mission Apollo 11, vers laquelle les yeux de centaines de millions de spectateurs étaient rivés en cet été 1969, et au cours de laquelle ce «petit pas pour l’homme» allait représenter «un grand pas pour l’humanité». Croisant les souvenirs lointains du garçonnet qu’il était alors avec sa sensibilité d’adulte, Thierry Balasse nous en propose une version très personnelle et nous embarque pour un voyage musical en neuf stations, entre musique électroacoustique et rock progressif, avec une escale en terre élisabéthaine.

Un spectacle fusionnel, dit "total" pour ce show évoquant la conquête de l'espace, la quête de l'apesanteur: échappatoire salvateur à l'humaine condition et à la banalité du terre à terre, du commun des mortels.
Thierry Balasse, cravate et costume noir, chemise blanche au commandes du vaisseau spatial pour une odyssée de l'espace incongrue, drôle, saisissante, ravissante!
Ils sont cinq musiciens, en "bleu" de travail, combinaisons bleu ciel oblige, pour évoquer cette épopée mondiale: le premier pas sur la lune, le défi du pouvoir de l'homme sur les planètes!
Rien que ça, pour convoquer Pink Floyd, Beatels et autres "canons" de la musique "nouvelle"planante, King Crimson ou Bowie!
Un fond de scène lumineux qui bouge et oscille à foison et une funambule improbable, Fanny Austry qui à elle seule occupe l'espace, l'air et l'éther couchée sur sa spirale ascendante, agré de fer, planté en milieu de scène.
Elle hypnotise, capter et rapte les esprits, les yeux et les oreilles de sa présence discrète, quasi continue de l'oeuvre spectaculaire en diable!
Emouvant et beau, sur le fil, l'opus va bon train, très "vintage" sur ce fil conducteur, fil à plomb ancrant corps et musique.
 Le vent, le souffle en introduction, prologue à ce voyage au long cour du sol luisant à la stratosphère évanescente.
On rêve, on plane à l'envi.
Lévitation sur tige grimpante en spirale pour boussole, tel un chat perché ou une Fantômette sur les toits, dans l'espace, celle qui veille à l'équilibre et aux dangers de cette aventure, est référente, rassurante malgré sa position périlleuse.
Allongée, incertaine, irréelle vision à bascule, madame rêve et dans les fonds sous-marins de l’amerrissage, on se pose en épilogue, on reprend pied et souffle, on quitte le navire de l'espace et l'on chemine, léger, laissant la Nasa faire le reste...Aux consoles, tout s’éteint, la magie est terminée, le songe fera son chemin.

Au Point d'Eau à Ostwald ce mercredi 26 Septembre


0 commentaires:

Enregistrer un commentaire