Voici une exposition à la Galerie Couturier à Lyon: mise en scène très chorégraphique signée Iku Kageyama
www.galerie-elizabethcouturier.com
25 rue Burdeau
69001 LYON.
vendredi 8 juin 2012
"L'enfance de l'art": ça danse toujours!!!
Le projet "L'enfance de l'art" va son bonhomme de chemin: la séance du mois de Mai fut fructueuse: en voici quelques images signées Stéphanie Kristofic, maitre d'œuvre du projet artistique et pédagogique. Assisté de Geneviève Charras pour la "direction des danseurs-acteurs"!
Trois jeunes enfants du service oncologie de l'hôpital CHU de Hautepierre (docteur Lutz), atteints du cancer, se sont prêtés au jeu des ombres chinoises et de la lumière, avec discrétion, enthousiasme, découvrant des images inédites de leur corps!Une expérience ludique à renouveler absolument!
Avis aux amateurs!
Seul, ou à deux, voir trois, les enfants passent derrière un écran-derrière le miroir, comme Alice- et débarquent "au pays des merveilles". A savoir qu'ils se guident sur la double silhouette qui se dessine et s'imprime derrière l'écran. Ainsi, il est possible de contrôler l'image que l'on génère.
Pendant ce temps de l'autre cpôté du miroir, Stéphanie Kristofic "mitraille" avec son appareil photo et immortalise en image fixe, le résultat des mouvements inventés par les enfants, en fonction du processus d'ombres croisées,ainsi "figées" dans l'instant photographique
Le résultat les enchante: magie, alchimie de l'icône, prestidigitation?
On ne sait plus trop bien et le leurre demeure: perte des repères, création d'un autre espace, d'une autre dimension à saisir dans l'instant, pour chacun
Devant ou derrière le "miroir", le corps affronte des formes inédites sans pour cela être monstrueux ni "déformé".
Pour ces tous jeunes, en soin intensifs à l'hôpital, c'est une bouffée d'oxygène que de se retrouver dans l'atelier de Stéphanie pendant plus d'une heure. Ensemble, compagnons et complices de vie et de soins, ils donnent corps à des rêves insoupçonnés, qu'ils créent, incarnent.
Le résultat de ce travail sera présenté lors d'une exposition en Octobre 2012 et vendu aux enchères au profit de l'association porteuse du projet de Stéphanie, en partenariat avec le Rotary.
Affaire à suivre donc.
En attendant, cette petite sélection d'images vous en dira plus sur la féérie et le bonheur partagé par cette expérience.
La "direction d'acteur" fut aisée tant l'enthousiasme et l'énergie de ces enfants est surprenante!
Beaucoup de mouvements insoupçonnés naissent du désir de bouger et de transformer les images en ombre portées qui se forment.Du jamais vu qui donne envie de se prêter au jeu, après un petit laps de temps pour "apprivoiser" le processus et le mettre en valeur. Bien plus qu'un "truc" ou un "système", cette "méthode" ou technique est vive dépassée par les interprètes qui en font une source de création.
Et puis, c'est très valorisant que de se voir ainsi, noir sur blanc, pour la postérité!
Trois jeunes enfants du service oncologie de l'hôpital CHU de Hautepierre (docteur Lutz), atteints du cancer, se sont prêtés au jeu des ombres chinoises et de la lumière, avec discrétion, enthousiasme, découvrant des images inédites de leur corps!Une expérience ludique à renouveler absolument!
Avis aux amateurs!
Seul, ou à deux, voir trois, les enfants passent derrière un écran-derrière le miroir, comme Alice- et débarquent "au pays des merveilles". A savoir qu'ils se guident sur la double silhouette qui se dessine et s'imprime derrière l'écran. Ainsi, il est possible de contrôler l'image que l'on génère.
Pendant ce temps de l'autre cpôté du miroir, Stéphanie Kristofic "mitraille" avec son appareil photo et immortalise en image fixe, le résultat des mouvements inventés par les enfants, en fonction du processus d'ombres croisées,ainsi "figées" dans l'instant photographique
Le résultat les enchante: magie, alchimie de l'icône, prestidigitation?
On ne sait plus trop bien et le leurre demeure: perte des repères, création d'un autre espace, d'une autre dimension à saisir dans l'instant, pour chacun
Devant ou derrière le "miroir", le corps affronte des formes inédites sans pour cela être monstrueux ni "déformé".
Pour ces tous jeunes, en soin intensifs à l'hôpital, c'est une bouffée d'oxygène que de se retrouver dans l'atelier de Stéphanie pendant plus d'une heure. Ensemble, compagnons et complices de vie et de soins, ils donnent corps à des rêves insoupçonnés, qu'ils créent, incarnent.
Le résultat de ce travail sera présenté lors d'une exposition en Octobre 2012 et vendu aux enchères au profit de l'association porteuse du projet de Stéphanie, en partenariat avec le Rotary.
Affaire à suivre donc.
En attendant, cette petite sélection d'images vous en dira plus sur la féérie et le bonheur partagé par cette expérience.
La "direction d'acteur" fut aisée tant l'enthousiasme et l'énergie de ces enfants est surprenante!
Beaucoup de mouvements insoupçonnés naissent du désir de bouger et de transformer les images en ombre portées qui se forment.Du jamais vu qui donne envie de se prêter au jeu, après un petit laps de temps pour "apprivoiser" le processus et le mettre en valeur. Bien plus qu'un "truc" ou un "système", cette "méthode" ou technique est vive dépassée par les interprètes qui en font une source de création.
Et puis, c'est très valorisant que de se voir ainsi, noir sur blanc, pour la postérité!
vendredi 1 juin 2012
"Husais" de Fattoumi-Lamoureux: un bonheur réssuscité.
Créée en 1988, cette pièce est demeurée emblématique de l'écriture chorégraphique du couple Fattoumi-Lamoureux, actuels directeurs de centre chorégraphique de Caen.
A cette "époque", les deux danseurs-chorégraphes s'apparentent à cette jeune danse française qui fait suite aux grosses pointures telles Gallotta, Diverrès-Montet, Saporta, Chopinot et autre égéries de l'explosion de la danse française des années 1980/ 1990.
Aujourd'hui la notion de répertoire en danse contemporaine fait acte de passassion et les rôles des créateurs sont repris par de jeunes interprètes à qui l'on enseigne et transmet, énergie, style apparenté à la singularité de ceux qui ont créé les pièces de référence.
Un bonheur de voir et revoir ce duo, singulier-pluriel, homme-femme vêtus de façon très banalisée, sur un plateau nu.
Sobriété, dépuillement de la chorégraphie révèlent cette gestuelle si singulière et propre aux Fattoumi-Lamoureux!
Renversement des corps, segmentation des gestes, alignement et frontalité, petits sauts légers, décalés ou grandes traversées fulgurantes dans l'espace encore vierge.
C'est troublant et envoutant de voir ainsi ces deux danseurs, à l'aise dans une peau qui ne serait pas la leur.mais qui les façonnent sans trahir leur identité.
Dansé par Marine Chesnais et Moustapha Ziane"Husais" demeure un petit bijou d'une partition pour deux solistes qui parfois tentent le rapprochement, le frôlement avec pudeur et sensualité
Toujours avec une note de distance et une virtuosité discrète.
Ce soir là à Pôle Sud, le festival "Nouvelles" s'immergeait dans la danse avec un réel bonheur partagé par un public conquis et apaisé.
A cette "époque", les deux danseurs-chorégraphes s'apparentent à cette jeune danse française qui fait suite aux grosses pointures telles Gallotta, Diverrès-Montet, Saporta, Chopinot et autre égéries de l'explosion de la danse française des années 1980/ 1990.
Aujourd'hui la notion de répertoire en danse contemporaine fait acte de passassion et les rôles des créateurs sont repris par de jeunes interprètes à qui l'on enseigne et transmet, énergie, style apparenté à la singularité de ceux qui ont créé les pièces de référence.
Un bonheur de voir et revoir ce duo, singulier-pluriel, homme-femme vêtus de façon très banalisée, sur un plateau nu.
Sobriété, dépuillement de la chorégraphie révèlent cette gestuelle si singulière et propre aux Fattoumi-Lamoureux!
Renversement des corps, segmentation des gestes, alignement et frontalité, petits sauts légers, décalés ou grandes traversées fulgurantes dans l'espace encore vierge.
C'est troublant et envoutant de voir ainsi ces deux danseurs, à l'aise dans une peau qui ne serait pas la leur.mais qui les façonnent sans trahir leur identité.
Dansé par Marine Chesnais et Moustapha Ziane"Husais" demeure un petit bijou d'une partition pour deux solistes qui parfois tentent le rapprochement, le frôlement avec pudeur et sensualité
Toujours avec une note de distance et une virtuosité discrète.
Ce soir là à Pôle Sud, le festival "Nouvelles" s'immergeait dans la danse avec un réel bonheur partagé par un public conquis et apaisé.
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