Savez-vous comment reconnaître une sorcière ? Car toutes n'ont pas un nez crochu, un chat noir et un balai...
Certaines sont d'une beauté envoûtante, d'autres sont des personnes si
ordinaires que vous pouvez les croiser tous les jours sans vous douter
de rien.
De nombreux écrivains, de Marcel Aymé à John Updike et de Maupassant à Roald Dahl, se sont laissé ensorceler.
Venez danser la sarabande infernale des sorcières en compagnie des plus grands écrivains !
"Danses de sorcières"
Le sabbat serait une déformation de Sabasius, c'est-à-dire Bacchus et dériverait du mot Sabazzia, les mystères dionysiaques de Thrace21. Ces fêtes étaient organisées en l'honneur du « dieu cornu » de la fécondité et de la nature (incarné par Dionysos, Pan, Lug, Cernunos, Mithra). Ces fêtes s'accompagnaient de libations, de danses et d'orgies sexuelles afin de stimuler la fécondité des terres.
C'est à partir du Moyen Âge, par réaction de l'Église catholique, que ce « dieu cornu » est devenu le Diable, nommé Satan ou Lucifer,
et que les ecclésiastiques surnommaient Verbouc. Et c'est par
contre-réaction aux répressions de l'Église chrétienne que, d'après
l'analyse de Michelet, le sabbat païen se mue en messe noire22.
Les sorcières étaient réputées pour se réunir la nuit dans des
endroits spéciaux pour accomplir des rites magiques. Les lieux que les
sorcières choisissent pour pratiquer leur art ne sont donc pas le fruit
du hasard. Les lieux de sabbat étaient en général situés à l'écart des
populations, sur un mont ou bien dans une forêt. Les lieux sont très
variés et permettent l’efficacité du rite, par les pouvoirs qu’on leur
accorde autant que par la mémoire qu’ils suscitent, en conditionnant les
acteurs de la cérémonie magique23.
samedi 5 avril 2014
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