Il exprime ainsi ses inquiétudes quant à la conservation des chorégraphies d'origine et les difficultés matérielles de quelques danseuses par insuffisance du nombre de corps de ballet. Sont ainsi abordés, dans une réflexion documentée, des thèmes comme les médias modernes en quête d'audimat, la tendance à la modernité à tout prix quitte à recourir au plagiat, le manque de moyens autour de la danse classique, la formation des danseurs ainsi que la mise en avant de la technique spectaculaire au détriment du charme du romantisme.
Ce livre est également l'occasion de rendre hommage a des danseuses étoiles qui ne sont plus aujourd'hui sur scène comme Jacqueline Rayet ou qui ont disparu comme Madeleine Lafon, malheureusement méconnue de nos jours, dont un discours édifiant sur la danse classique est présenté en fin d'ouvrage en fac-similé.
Parvenu à la retraite, après plus de quarante-quatre
ans de vie professionnelle bien remplie, son grand intérêt pour la
danse classique a entraîné Daniel Picard à rédiger ce livre et exprimer
ses inquiétudes quant à la conservation des chorégraphies d'origine et
les difficultés de quelques danseuses par insuffisance du nombre de
corps de ballet. Dans ce livre, il ne manque pas de partager le point de
vue de son amie Mireille Nègre (célèbre danseuse, auteure de plusieurs
ouvrage et également illustratrice de la couverture de cet essai), quand
elle écrit dans son dernier ouvrage « La danse ne se réduit pas à
l'exécution de grands jetés ou pas sautés, mais elle se poursuit bien
au-delà, tout
en étant, ô combien, antérieure à tout vocabulaire,
puisque d'origine sacrée ». L'auteur ne fait pas que s'interroger dans
ce livre, mais il fait aussi des propositions constructives pour
endiguer la dérive dont il se fait l'écho.
Ce livre contient également des reproductions en noir et blanc de
gravures d'époque, ainsi que celle de la une de la revue « Art et danse »
créée en hommage à la danseuse étoile Madeleine Lafon à l'époque de son
décès.
Ce petit livre presque au format poche intéressera les amateurs et
professionnels de la danse classique, les journalistes spécialisés, les
différents organismes ayant rapport avec le ballet classique ainsi que
les étudiants dans le domaine.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire