L’auteur
Misty Copeland est récemment entrée dans l’histoire de la danse américaine en devenant la première afro-américaine à être nommée danseuse étoile de l’American Ballet Theatre. Lorsque, à l’âge de 13 ans, elle a pénétré dans un petit studio de danse classique, personne ne s’attendait à ce que cette jeune fille issue d’un milieu défavorisé devienne l’un des talents les plus marquants de la danse. Très vite, elle est apparue comme un véritable prodige, ne mettant que quelques mois à dominer des rôles que d’autres mettaient des années à maîtriser. Partagée entre le confort qui lui était offert par ces nouvelles perspectives de vie et les difficultés du milieu duquel elle était issue, elle a dû apprendre à concilier son identité et ses rêves, trouver le courage de rester et devenir elle-même.
C’est ce parcours dont elle faire le récit dans La vie en mouvement. On y suit les différentes étapes de sa vie : des coulisses de ses premières répétitions aux succès qu’elle a rencontrés en incarnant les rôles principaux de ballets mythiques. Une histoire de passion, d’identité, de grâce, de détermination.
J’ai consacré toute ma carrière à devenir une danseuse étoile à l’American Ballet Theatre car je voulais abattre une barrière qui parait bien souvent insurmontable. Malgré ce que certains ont pu suggérer, la gloire n’est pas mon objectif. Si je voulais entrer dans l’histoire, ce n’est pas seulement en mon nom. En devenant la première femme noire à occuper une telle position dans une compagnie nationale, je pouvais faire un pas en avant pour tous les jeunes et beaux danseurs qui viendront après moi. Je veux leur ouvrir la voie car j’espère que ça facilitera leur parcours. Je prie même pour qu’ils me surpassent car ça signifierait que leur fardeaux ont été allégés, qu’ils peuvent entrer dans la lumière des projecteurs.
Misty Copeland, extrait de la postface à La vie en mouvement
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