sous les arcades, la plage! |
Et si le droit de se rassembler n'existait plus: ne pas stationner sa voiture ou son corps et celui des autres, en manifestation illicite!
Ne pas stationner veut bien ride autre chose et Patrick Lambin s'en saisit pour offrir à l'esprit et au regard, une réflexion sur le monde, vidé de mouvements, de mobilité, de danse et de divagations vagabondes! Souvenez vous de Strasbourg en état de siège lors de L’OTAN et de son checkpoint en ce début de siècle nouveau! Infranchissable! Et derrière, le négoce, en catimini, en cachette, hors de la vue!
grillages de QHS |
Plutôt, "obscène" cette absence, disparition des corps ou des carcasses des véhicules, "stationnés" chez eux, à l'abri des regards.
Et pourtant, derrière la scène se cachent objets et désirs, hors champs.Derrière le rideau de fer, le déroulant de la boutique...
Le parcmètre pleure |
Etat se siège, barricade, la Commune rode mais sans Gavroche: quand rien n'est permis, tout est autorisé et in fine: "parqueo autorizado" résonne comme une boutade aux yeux du citoyen
Le politique est bien présent dans cette iconographie singulière, ce jeu de piste, de porte de garage, en porte de garage...Prison, meurtrières , tôles froissées pour ne pas vexer ceux qui sont devant ou derrière la frontière. Et la Commune gronde!
Devantures de boutiques d'où rien ne transparaît sinon la haine de l'autre: dans sa tannière qui veille, qui scrute l'autre, l'étranger, le migrant?
Sommes nous les bienvenus, exilés, repoussés, refoulés devant ce "no parqueo"?
.Objets de convoitise, d'appartenance ou squelettes de carrosseries mystérieuses. Pourquoi ne pas parquer devant chez soi, pourquoi ne pas se livrer et révéler ce qu'il y a derrière le rideau.....!
Patrick Lambin, en fin limier s'attache, insiste pour se focaliser sur ces aires interdites où personne ne se permet devant la menace de faire un geste de trop: s'arrêter, bloquer la circulation, se rebeller, s'autoriser l'interdit
Rideau de lattes de bois pour feux de la rampe |
Sous peine de poursuites?
"Je t'attendais devant la porte du garage": Charles Trenet nous le rendrait bien désinvolte, ce paysage vidé de ses être, parqués chez eux sans oser sortir de leur tanière.
"No parqueo" livret photo disponible chez patrick.lambin@laposte.net
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