Faire la lumière sur l'oeuvre peinte de Cornillet, à coup sur!
Patrick Cornillet excelle dans la peinture du vide, des espaces où personne ne pénètre sinon nos fantasmes de vacuité, de silence, de calme suspendu dans l'apesanteur
Et pourtant son espace est de béton, froid, distancé, inaccessible
On dirait des sculptures de Pondruel, béton armé au poing!
Laisse béton portant, tant ces univers sont riches d'espace, de troubles et de respiration à l'infini dans des perspectives improbables. Grises, teintées de brouillard, directes en lignes de fuite évanescentes.
Enigme, mystère, ambiance de solitude, d'égarement dans ces garages, surplomb, avancées prolongées de chemins menant nulle part, sinon dans des ailleurs énigmatiques.
Lignes, traces, tectonique des plaques, architectures utopiques au programme, comme des images suspendues: caravanr dans l'apesanteur, planant au dessus d'une matérialité étrange.
Pas de corps dans ces espaces bétonnés, froids mais une envie de les habiter physiquement, de s'y lover, s'y loger le temps d'une expérience sensible.
La matière y est très présente, le regard peut y fuir à l'infini.
A la galerie Gillig jusqu'au 21 Décembre 2014
www.bertrandgillig.fr
denis pondruel danse mentale |
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire