Mercredi 22 Novembre, à 20h, au Café Brant.
"Depuis 1949, date de leur première rencontre, Pierre Dac, chansonnier et écrivain surnommé le « Roi des Loufoques » et Francis Blanche, auteur, chanteur, humoriste populaire et figure emblématique de la scène et du cinéma des années 1950/60, ne se quittent plus. Ensemble, ces célèbres adeptes du non-sens et de la dérision vont faire le bonheur des auditeurs et téléspectateurs de la radio et télévision française et collaborent avec de grands noms de la scène française tels Jean Poiret, Roger Pierre, Jean-Marc Thibault ou encore un certain Raymond Devos.
Dans « Le Parti d’en Rire », Christophe Feltz et Luc Schillinger font entendre une sélection des meilleurs textes de nos deux compères. En passant de « Signé Furax » à « Malheur aux Barbus », sans oublier le fameux sketch du « Fakir », le « Schmilblick » et autres jeux, lettres, discours et réclames, on découvre dans cette nouvelle lecture-spectacle les pensées et aphorismes incongrus, surprenants et désopilants de Pierre Dac & Francis Blanche."
Un duo hors du commun: les deux comédiens, se rencontrent, se cherchent et se trouvent dans cette diatribe burlesque consacrée à la découverte de deux auteurs, comiques sarcastiques: les loufoques, compères, loups et phoques en diable!
"Du peu que je mieux", "demandez" le programme, vous l'aurez!
Dans un rythme haletant, tonitruant de bateleur, vociférant et hurleur, chacun s'ingénie à doubler l'autre, le devancer ou le rattraper dans cette course folle au jeu de mots, calembours et autre vire-langue.
Sans cesse, ça rebondit, ricoche pour restituer la verve et l'humour de ces personnages multiples qui se démultiplient comme des petits pains, bénis!Des aphorismes en pagaille ne vous laissent pas le temps de souffler: c'est pas joué !
Une "société fantoche" dont le président est un despote éclairé, des "statues" (statuts) louches, des imbroglios de mots qui s'accumulent, s'annulent, des méli-mélos incessants, pour mieux "se planter" et rebondir!
Une saynète sur les "jeux", jouée à merveille, sur les "home-traîneurs"...Tout y passe à la moulinette de la dérision, de l'humour, en "pince sans rire": on en pince aussi pour eux, qui se rient des embûches et difficultés de la lecture jouée: à l'aise, les deux complices de toujours, frères de scène, bête de jeu.
Un sketch sur sa "Sérénité" indienne est d'un gout douteux ou d’hindou goûteux !
Tout sur le "slip Éminence grise", la "mise en boite", comble du fossoyeur, et l'affaire est dans le sac!
Bravo aux deux artistes, et si pas "Dac", alors la page "Blanche" est à revoir!
Pas de "parti pris" pour cette bonne surprise-party de rire!
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