Action donc pour ce voyage au long cours !
Etat de grâce
C'est un solo extra-ordinaire, dansé de toutes parts des pores de la peau de l'interprète, des yeux, aux bouts des doigts, des déhanchés, au sauts discrets que son corps gracile trace dans l'espace comme une rémanence visuelle inédite. Passage dans l'univers singulier d'une femme qui danse, qui rayonne et irradie l'énergie distillée au goutte à goutte par un corps stabile, en équilibre précaire pour dégager un impact hypnotisant pour celui qui regarde.
FAIR-E l'impossible ?
Chatons sauvages et b-boying style!
Quintette de danseurs lâchés comme des félins sauvages, félin pour l'autre dans une gestuelle maitrisée, mais une écriture d'ensemble qui pêche par la répétition d'un style qui n'en finit pas de reprendre le dessus d'un savoir faire déjà édicté.
Bouger comme un chat, mais rester à l’affût des surprises de la recherche, de la chasse à la proie ou du simple jeu! Prêt à bondir et se surprendre....Tout reste à FAIR-E !
Reines d'un jour !
Elles sont resplendissantes sur leurs lignes droites, comme sur des podiums de défilé de mode, de voguing en alternance soliste, ou groupées comme une meute, une horde de femmes toutes singulières, toutes différentes et pourtant à l'unisson d'un parcours scénique surprenant et très chorégraphié.Toutes vêtues de noir, dentelles ou cuir luisant, elles démontrent qu'une architecture à géométrie variable transporte les corps au delà d'un espace conquis, pour en faire naitre d'autres, seules ou à l'unisson d'une écoute complice!
Du travail d'orfèvre ou d'architecte, de chorégraphe de haute voltige.
FAIR-E et re-FAIR-E à l'envi !
Trèfle à trois feuilles
Une belle composition savante pour trois caractères, l'une zen, étirée et sage, l'autre hispanisante et résonnante de zapateados, la dernière, terrestre et hallucinée, hypnotisée, envoûtée, les yeux révulsés..
Beau trio compact et très "dense", construit sur l'alternance, le savoir être ensemble dans l'altérité: un savoir FAIR-E évident qui ne cherche qu'à se développer!Un moment de partage visuel très convaincant , une écriture qui s’emboîte et se complète assurément!
A la Manufacture
Pas gagné!
Une envie de jouer pour le jeune public, les univers du jeu vidéo, manettes en mains, c'est pas gagné!
Un décor audacieux en architectonique d'escaliers, de créneaux, cinq danseurs motivés mais la mayonnaise ne prend pas.Les héros défilent Super Mario, Les Lapins Crétins Princess Peach, mais sans émouvoir ni faire surgir des souvenirs ludiques, ou émotionnels de cette la jeunesse là! Un peu "niaiseux", naif car la légèreté du vernaculaire, du populaire, c'est pas de la tarte à reproduire: la prolonger, lui donner sens eut été plus "malin" plus perspicace que ce défilé granguignolesque sans saveur ou rien ne se carambole. Peut mieux FAIR-E dans le rocambolesque vidéo ludique !
Au Collége de la Salle
Querelles d'hommes
Ils sont trois à se disputer le territoire, se chamailler, vouloir prendre le dessus, sens dessus-dessous et ça fonctionne très bien, entre cirque, danse et escalade d'un piédestal inaccessible sauf au final où nos trois héros tiennent le haut du pavé sans se marcher sur les pieds Le podium masculin semble inébranlable et tant mieux si rien ne s’effondre au royaume du solide et du minéral : la musique est bonne dans ce désert d'anges où les ailes du désir se font attendre au profit d'aires à conquérir à l'ère d'aujourd'hui: l'air de rien !
A La Manufacture
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