« Le Temps de l’Amour »d’après l’œuvre de Jacques Dutronc & Françoise Hardy
Création de théâtre musical
Avec Christophe Feltz (jeu) et Clémentine Duguet (chant)
- Pour cette nouvelle création, la compagnie Théâtre Lumière s’est immergée dans l’œuvre du couple « artistique » et « à la ville » de légende, « Jacques Dutronc & Françoise Hardy ».Ce spectacle de théâtre musical offre une soirée en toute intimité avec l’essence même de ces deux artistes qui ont marqué la chanson française du XXe siècle par leur rapport profond et sensible à l’enfance, à la tendresse, à la fragilité de l’existence et de ses désillusions, à l’aventure humaine et à leur jubilatoire et profonde croyance en l’Amour.L’univers de « Dutronc-Hardy » a toujours accompagné les interprètes Christophe Feltz et Clémentine Duguet dans leur parcours artistique. Ils font partie de ces grandes « plumes » de la chanson française avec Boris Vian, Jacques Prévert, Serge Gainsbourg, Charles Aznavour, Barbara, Georges Brassens ou encore Jacques Brel.Au cours de ce spectacle musical, vous entendrez les textes et certaines chansons « incontournables » devenus cultes tels que Il est 5 heures, Paris s’éveille, Les Cactus, J’aime les Filles, Le Temps de l’Amour, Mon Amie la Rose, Il n’y a pas d’Amour heureux…mais vous en découvrirez aussi d’autres plus méconnues, de véritables petites perles rares et précieuses de ce couple étonnant, à la fois romantique et Rock’n Roll.Un couple improbable et pourtant idéal sera notre référence de cette "première" consacrée aux monstres sacrés que sont Jacques Dutronc et Françoise Hardy..C'est avec "Paris s"éveille" que Christophe Feltz entame ce festin musical et poétique en diable. Récité, conté, murmuré, ce "tube" fait office de découverte: on y entend les mots, devine les calembours, scrute la syntaxe qui n'est pas la même que dans la prosodie chantée. C'est un régal de décrypter ainsi sans l'accompagnement musical les textes de ce parolier et créateur hors pair qu'est Dutronc. "Il est cinq heures, Paris s'éveille"en 1968, suite à un défi lancé par Jacques Wolfsohn (patron du label Vogue), Jacques Dutronc imagine avec Jacques Lanzmann une chanson sur la capitale française le matin. Et ce qui donne son originalité à ce titre, c'est l'air joué à la flûte par Roger Bourdin. Alors on se régale tout du long de ce récital avec les chansons de référence, parlées, contées à foison par Christophe Feltz, chantées aussi par Clémentine Duguet, complice à la guitare de ces pérégrinations dans le répertoire "vintage" des deux chanteurs. "J'aime les filles" bien sur passe à la casserole, ainsi que "l’hôtesse de l'air" que l'on ne reconnait à peine tant on n'a jamais vraiment écouté les paroles. "Je retourne ma veste" où notre opportuniste se fait politicien véreux, ce petit jardin qui sentait le métropolitain, conté, puis chanté plus tard, juste pour faire la différence d'écoute; entre musique et texte, les coeurs balancent et tout est chamboulé dans un jeu entre les deux interprètes, brillants et toujours justes. L'amour bien évidement, objet du récital atypique, "oiseau bleu" ou "vie de chien". Et le "testament du testamour" pour ne pas enterrer les versifications, les enjambements et virelangues de cet attirail de parolier-auteur-compositeur que demeure Dutronc. Face à lui Françoise Hardy incarnée par Clémentine Duguet, plus discrète et effacée, trouve sa place: c'est la république en marche, la tendresse, la tristesse.vécue avec respect et modestie. "Piège à fille", truand, ça prend ou ça prend pas pour Christophe Feltz et le bonheur est dans le pré, où le jardin.. Ce catalogue irraisonné des chansons du couple légendaire s'égrène en enchainements judicieux, imperceptibles pour mieux brouiller les pistes. Et ça marche une heure durant en compagnie de "la fille du père Noël", autant qu'avec un "gentleman cambrioleur".Du bel ouvrage pour cet "hommage" inconditionnel aux grands de la chanson: un voyage au coeur de l'amour et de l'émoi: "et moi et moi et moi"... Dans la lignée des auteurs fouillés et recomposés par Christophe et ses complices!le 7 OCTOBRE au fossé des treize
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