samedi 19 janvier 2019

Les corps beaux, nus dansants de Jean-Louis Hess !


 Rémanence du mouvement, traces et signes sur la pellicule, comment hachurée par l'effet éphémère et fugace des torsions et spirales.
Chair douce et velouté, embrassades chavirantes comme la valse ou le tango, les corps se donnent et ne se rendent pas. Ils plient et ne rompent pas sous l'effet du cliché, se révèlent silhouettes diffuses, floutées qui nous regardent. Intensément .Démultipliés, pliés , grands pliés à l'appui comme des danseurs du Monte Verita, habités par l’instinct, la beauté et l'amour de soi.
Ca tourne et ca chavire dans le vertige du déséquilibre en proie à de belles volutes ensorcelantes.
Forma longiligne, comme les corps convoqués à ce bal sans masque où chavirent et chaloupent hanche et bassin méditerranéen !





0 commentaires:

Enregistrer un commentaire