"(ma, aïda....)" de Camille Boitel et Sève Bernard Compagnie l'Immédiat
De la poésie déjà, glissée sur nos chaises en deux feuillets distincts
qui se complètent et le tour est joué: il va falloir recoller les
morceaux de ces cadavres exquis dans la tourmente qui s'abat rapidement
sur la scène.Camille apparait, dérisoire personnage, micro en main pour y
voir 36 chandelles, micro qui se traîne à son fil et räle, seul sur le
sol abandonné. Des duos de toute beauté font suite, en apesanteur,
étreintes, glissades furtives esquissées, légères entre un homme et une
femme. Des rencontres rarissimes dans des raies de lumière et sous du
sable qui tombe en faisceau, lentement, alambic ou clepsydre du temps
qui se distille. Des trappes qui s'ouvrent béantes du plancher pour
absorber et engloutir les êtres, des boites de Pandore, comme des pièges
qui se referment: magie et cirque sont de mise! Tout s'écroule, se
déconstruit, architectonique des plaques dans un grand capharnaüm ou
chaos excentrique. Des harnais, des accessoires pour mieux s'envoyer en
l'air et jouer les fils et filles de l'air du temps. Jeu de rideau pour
s'amuser, se dissimuler aux regards inquisiteurs sur ce microcosme en
révolution géologique permanente! Tonique et frais, plein d'effroi dans
le dos!
Au Maillon du 18 au 20 MARS
Dans le cadre du festival "Les Giboulées" organisé par le TJP Centre dramatique national
vendredi 6 mars 2020
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