Le dispositif scénique se veut figure architecturale de l'image en stéréoscopie: deux tableaux scindés, identiques où évoluent synchrones, deux danseuses de blanc vêtues; au départ gestes similaires et simultanées, puis peu à peu décalés......L'effet est peu convaincant, la stéréo ne peut opérer à plat sans la magie de la lunette ou de la véritable vision en stéréoscopie.
Le décor de matelas à la verticale est très esthétique mais peu efficace.
Les sons diffusé à travers des casques pour simuler aussi la stéréo au creux de l'oreille sont simples gadgets rapportés
Point de magie, ni de relief dans la gestuelle qui ne danse surtout pas, ni dans les effets lumières aux couleurs fondamentales en stromboscopie
Beaucoup de bonne volonté et une note d'intention ambitieuse pour un résultat fort déroutant: l'image y est décortiquée pour réfléchir le cadre, la profondeur de champ, la perspective mais de façon si didactique que rien ne semble surgir de magique de cette réflexion pourtant pertinente du chorégraphe.
Au Théâtre des Abbesses jusqu'au 7 Mars
www.theatredelaville_paris.com
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