HANATSU miroir met un coup de projecteur sur la toute fraîche création avec le cycle What’s up ? Vous découvrirez dans cet opus#2 deux pièces fraîchement passées de la table au pupitre.
Le compositeur Kenji Sakaï nous fait le plaisir de rendre la première partie de la pièce qui sera créée dans son intégralité à Venise en octobre. Whirlwind, pour flûte, clarinette, percussions et électronique, propose un travail sur le registre de l’extrême basse du trio instrumental. La flûte contrebasse, nouvellement arrivée dans l’instrumentarium de l’ensemble, est à la base de cette plongée dans les abîmes du monde des fréquences.
Antonio Tules nous propose quant à lui une seconde version de sa pièce pour flûtes et électronique, «Vaporisation». Actuellement étudiant du cursus de composition du conservatoire de Strasbourg avec Daniel D’Adamo et Tom Mays, il s’inscrit dans l’envie de notre ensemble de créer une passerelle strasbourgeoise entre le cursus et la scène, de porter avec nos moyens scéniques le dynamisme et la créativité des étudiants de ce cursus au plus proche de notre public.
En regard de ces deux partitions toutes neuves, des pièces écrites plus anciennement mais nouvelles dans notre répertoire viendront mettre en contraste ces deux créations, notamment Quarck, intermezzi III,de Misato Mochizuke en création française.
Le compositeur Kenji Sakaï nous fait le plaisir de rendre la première partie de la pièce qui sera créée dans son intégralité à Venise en octobre. Whirlwind, pour flûte, clarinette, percussions et électronique, propose un travail sur le registre de l’extrême basse du trio instrumental. La flûte contrebasse, nouvellement arrivée dans l’instrumentarium de l’ensemble, est à la base de cette plongée dans les abîmes du monde des fréquences.
Antonio Tules nous propose quant à lui une seconde version de sa pièce pour flûtes et électronique, «Vaporisation». Actuellement étudiant du cursus de composition du conservatoire de Strasbourg avec Daniel D’Adamo et Tom Mays, il s’inscrit dans l’envie de notre ensemble de créer une passerelle strasbourgeoise entre le cursus et la scène, de porter avec nos moyens scéniques le dynamisme et la créativité des étudiants de ce cursus au plus proche de notre public.
En regard de ces deux partitions toutes neuves, des pièces écrites plus anciennement mais nouvelles dans notre répertoire viendront mettre en contraste ces deux créations, notamment Quarck, intermezzi III,de Misato Mochizuke en création française.
Alors on s'y glisse insidieusement dans ses opus "tous frais" émoulus pour une écoute collective intense et passionnante.
Ambiance serre chaude et plantes vertes pour cette soirée "chantier ouvert": la scène bordée de panneaux de signalisation "travaux"!
Tour démarre par un solo de percussion ambulatoire sur fond de verdure, fort bien éclairé: une pièce de Misato Mochizuki pour faire naître "un jardin mouillé" plein de fraîcheur, au touché sensible, au vent de crécelle tournoyante: un établi de faiseur de sons, merlin l'enchanteur, jardinier savant émetteur de sonorités douces et fragiles, puis puissantes et fortes.Aux commandes Olivier Maurel, expert et virtuose aguerri en matière de touché et de frappes percussives!
Suivront cinq autres œuvres toutes de contrastes, d'expérimentations, d'audaces dont ce très sensible duo entre Ayako Okudo et Olivier Maurel, signé Nono, pour flûte contrebasse et clarinette contrebasse. Sur fond de vidéo mouvantes où des plantes vertes ondulent et se meuvent comme des méduses, les notes virevoltent et s'égrènent, en envolées saisissantes et virtuoses: Ayako, sensible, forte et fragile, au souffle inspiré et puissant, au doigté savant, le corps ancré au sol, légère, évanescente, charmante.
De belles performances pour ces interprètes amoureux et férus: Thomas Monod "dans le vent", précis, discret, habité par la finesse et le fil raffiné de ces œuvres tissées de sensibilité, contrastes et revirements acoustiques: les instruments font corps avec la charpente de chacun, seconde partie d'eux-même comme un prolongement à l'esthétique de cuivre, à la brillance scintillante sous les projecteurs, facteurs de photosynthèse botanique !
des musiques d'aujourd'hui. Les deux créations "mondiales" de Tules et Sakai pour les réverbérations électroniques dosées savamment dans l'espace qui s'anime et résonne: de l'énergie, du relief pour ces "mises en oreilles", ses dispersions multiples du son toujours retrouvé, façonné pour séduire, enchanter et perturber l'écoute musicale
La scénographie de verdure et de jungle exotique signée Anne Marie Bacquet pour écrin, et le tour est joué: concert réussi et pertinent de Hanatsu Miroir et tous ses compères aux commandes techniques et artistiques. Le "livre de la jungle", work in progress, ne se refermera pas de si tôt ! Il est bien "des parfums verts" alors de la musique en couleurs comme chez Goethe, "quoi de neuf": "What's up"?
A l'Espace K le 9 juin
Ambiance serre chaude et plantes vertes pour cette soirée "chantier ouvert": la scène bordée de panneaux de signalisation "travaux"!
Tour démarre par un solo de percussion ambulatoire sur fond de verdure, fort bien éclairé: une pièce de Misato Mochizuki pour faire naître "un jardin mouillé" plein de fraîcheur, au touché sensible, au vent de crécelle tournoyante: un établi de faiseur de sons, merlin l'enchanteur, jardinier savant émetteur de sonorités douces et fragiles, puis puissantes et fortes.Aux commandes Olivier Maurel, expert et virtuose aguerri en matière de touché et de frappes percussives!
Suivront cinq autres œuvres toutes de contrastes, d'expérimentations, d'audaces dont ce très sensible duo entre Ayako Okudo et Olivier Maurel, signé Nono, pour flûte contrebasse et clarinette contrebasse. Sur fond de vidéo mouvantes où des plantes vertes ondulent et se meuvent comme des méduses, les notes virevoltent et s'égrènent, en envolées saisissantes et virtuoses: Ayako, sensible, forte et fragile, au souffle inspiré et puissant, au doigté savant, le corps ancré au sol, légère, évanescente, charmante.
De belles performances pour ces interprètes amoureux et férus: Thomas Monod "dans le vent", précis, discret, habité par la finesse et le fil raffiné de ces œuvres tissées de sensibilité, contrastes et revirements acoustiques: les instruments font corps avec la charpente de chacun, seconde partie d'eux-même comme un prolongement à l'esthétique de cuivre, à la brillance scintillante sous les projecteurs, facteurs de photosynthèse botanique !
La scénographie de verdure et de jungle exotique signée Anne Marie Bacquet pour écrin, et le tour est joué: concert réussi et pertinent de Hanatsu Miroir et tous ses compères aux commandes techniques et artistiques. Le "livre de la jungle", work in progress, ne se refermera pas de si tôt ! Il est bien "des parfums verts" alors de la musique en couleurs comme chez Goethe, "quoi de neuf": "What's up"?
A l'Espace K le 9 juin
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