Mardi 27 Juin
W.A. Mozart Quatuor en do majeur K 171 (1777) pour flûte et trio à cordes: c'est par cette oeuvre unique et originale que démarre le concert tant attendu de cette nouvelle édition des "rencontres" fertiles entre répertoire classique et contemporain.Une flûtiste malicieuse Christel Rayneau,pour cet opus tout de verve, enjoué, serein et vif argent. Une connivence lumineuse et évidente entre les interprètes Nathanaelle Marie , complice lumineuse, au violon fait de cette écoute un moment empli aussi de sensualité, , de sonorités chatoyantes. Oeuvre légère et fluide dans une atmosphère stylée, galante un brin, mélodique partition de la flûte, volubile et futile .
Béla Bartók Scènes villageoises (1924) pour voix et piano: là où la voix de Françoise Kubler étonne, ravit, séduit et nous emmène dans des contrées lointaines, emplies de folklore glané par Bartok dans une langue entre hongrois et sonorités inspirées du slovaque.La langue est rude et dure, claque comme un fouet de cocher, grave dans de longues tenues ,ténues, mourantes. Cavalcades vives du piano,aux commandes, Cécile Steffanus,marche en avant, quasi martiale, démarche de paysan évoquée par cette musique en écho et réponse, voix, piano. Airs populaires, clamés haut et fort, litanies: l'atmosphère se sculpte dans l'espace et nourrit hurlements accentués, comptines, histoires et autre récit, narration ludique . Des mouvements vifs, saccadés donnent le ton enjoué où l'on chevauche dans l'allégresse des paysages sonores multiples Prières votives, accents religieux inspirent cette danse virevoltante, tournoyante: chevauchée endiablée, galop et courses pour mieux nous faire décoller!
Victoria Poleva Songs of Innocence and Experience (2004) pour soprano, clarinette et accordéon
Voici dans des aigus surprenants, un trio singulier, vibrant: une petite boite à percussion dans la main, Françoise Kubler se donne un rôle de comédienne habitée, vivante où sa voix se glisse, s’immisce entre le souffle de l'accordéon et de la clarinette. Des pleurs, des caprices de la chanteuse, personnage agacé, fâché, irrité.Les sons sont graves et mordants, horrifiants, indisciplinés! Accordéon en petite majesté de Marie-Andrée Joerger, clarinette diabolique de Armand Angster s'allient pour un trio entrelacs, lien et fil d'ariane de cet opus en hommage aux vers de William Blake, taillé sur mesure pour l'Accroche Note !Avec un xylophone comme autre compagnon de jeu, elle s'amuse et se joue des difficultés sans encombre: des rires, des interrogations au final pour troubler encore cette langue anglaise, pétrie de sonorités et ainsi transformée, magnifiée.
Józef Krogulski Octuor opus 6 (1832) pour flûte, clarinette, quintette à cordes, piano: pour clore la soirée en grâce et élégance, beauté et sonorités fusionnelles pour cet ensemble de chambre où l'on vibre à l'unisson des instruments réunis pour une cohésion exemplaire dans une atmosphère de félicité, de bonheur à tout rompre.
On songe déjà à la soirée prochaine pour la suite de ce "répertoire" étonnant, rare et fertile en surprises, étonnements et ravissements! Et des interprètes, pétris de passion, de tonus et vivant leur "métier" comme nuls autres lors de cette "réunion" sur "mesure", le temps d'une soirée unique: il "fallait" y être !
W.A. Mozart Quatuor en do majeur K 171 (1777) pour flûte et trio à cordes: c'est par cette oeuvre unique et originale que démarre le concert tant attendu de cette nouvelle édition des "rencontres" fertiles entre répertoire classique et contemporain.Une flûtiste malicieuse Christel Rayneau,pour cet opus tout de verve, enjoué, serein et vif argent. Une connivence lumineuse et évidente entre les interprètes Nathanaelle Marie , complice lumineuse, au violon fait de cette écoute un moment empli aussi de sensualité, , de sonorités chatoyantes. Oeuvre légère et fluide dans une atmosphère stylée, galante un brin, mélodique partition de la flûte, volubile et futile .
Béla Bartók Scènes villageoises (1924) pour voix et piano: là où la voix de Françoise Kubler étonne, ravit, séduit et nous emmène dans des contrées lointaines, emplies de folklore glané par Bartok dans une langue entre hongrois et sonorités inspirées du slovaque.La langue est rude et dure, claque comme un fouet de cocher, grave dans de longues tenues ,ténues, mourantes. Cavalcades vives du piano,aux commandes, Cécile Steffanus,marche en avant, quasi martiale, démarche de paysan évoquée par cette musique en écho et réponse, voix, piano. Airs populaires, clamés haut et fort, litanies: l'atmosphère se sculpte dans l'espace et nourrit hurlements accentués, comptines, histoires et autre récit, narration ludique . Des mouvements vifs, saccadés donnent le ton enjoué où l'on chevauche dans l'allégresse des paysages sonores multiples Prières votives, accents religieux inspirent cette danse virevoltante, tournoyante: chevauchée endiablée, galop et courses pour mieux nous faire décoller!
Victoria Poleva Songs of Innocence and Experience (2004) pour soprano, clarinette et accordéon
Voici dans des aigus surprenants, un trio singulier, vibrant: une petite boite à percussion dans la main, Françoise Kubler se donne un rôle de comédienne habitée, vivante où sa voix se glisse, s’immisce entre le souffle de l'accordéon et de la clarinette. Des pleurs, des caprices de la chanteuse, personnage agacé, fâché, irrité.Les sons sont graves et mordants, horrifiants, indisciplinés! Accordéon en petite majesté de Marie-Andrée Joerger, clarinette diabolique de Armand Angster s'allient pour un trio entrelacs, lien et fil d'ariane de cet opus en hommage aux vers de William Blake, taillé sur mesure pour l'Accroche Note !Avec un xylophone comme autre compagnon de jeu, elle s'amuse et se joue des difficultés sans encombre: des rires, des interrogations au final pour troubler encore cette langue anglaise, pétrie de sonorités et ainsi transformée, magnifiée.
Józef Krogulski Octuor opus 6 (1832) pour flûte, clarinette, quintette à cordes, piano: pour clore la soirée en grâce et élégance, beauté et sonorités fusionnelles pour cet ensemble de chambre où l'on vibre à l'unisson des instruments réunis pour une cohésion exemplaire dans une atmosphère de félicité, de bonheur à tout rompre.
On songe déjà à la soirée prochaine pour la suite de ce "répertoire" étonnant, rare et fertile en surprises, étonnements et ravissements! Et des interprètes, pétris de passion, de tonus et vivant leur "métier" comme nuls autres lors de cette "réunion" sur "mesure", le temps d'une soirée unique: il "fallait" y être !
Françoise Kubler, soprano / Christel Rayneau, flûte / Armand Angster, clarinette / Nathaëlle Marie, violon 1 / Guillaume Latour, violon 2 / Laurent Camatte, alto / Christophe Beau, violoncelle / Jean-Daniel Hégé, contrebasse / Marie-Andrée Joerger, accordéon / Eliane Reyes et Cécile Steffanus, piano
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