Duo de danse, de musique ou tout autre art : le premier spectacle accueilli par le centre d’art Apollonia est placé sous la déclinaison d’un chiffre plein de promesse, le 2.
Sous la direction de Sylvain Boruel, ancien danseur de l’Opéra National du Rhin et actuellement professeur au centre chorégraphique de Strasbourg, un groupe de danseurs amateurs explore les échos, les ressemblances et les écartèlements que recèle le duo. Pièce centrale du programme, un extrait de L’Ombre des jumeaux, du célèbre chorégraphe contemporain Michel Kelemenis, sera également révélé au public. Au programme :– Création de deux duos composés par les interprètes ;– Duos improvisés à partir d’une écriture préexistante ;– Duo extrait d’une pièce du chorégraphe Dominique Bagouet, Déserts d’amour– Duo musical du groupe Two Cups ;– Improvisation musique et danse ;– Ateliers pour le public à partir de différentes expériences ;– Extrait de L’Ombre des jumeaux, de M. Kelemenis (durée estimée : 15 min).
Entrée libre et vagabondage permis entre 15h et 19 H par ce beau dimanche caniculaire au sein de l'espace Apollonia à la Robertsau Des élèves du Centre chorégraphique de la Ville de Strasbourg pour "réincarner, vivre et habiter " le répertoire contemporain: ici quelques extraits de "L'ombre des jumeaux" de Michel Kéléménis: de Bagouet à Michèle Rust, les pages se sont tournées, le temps a passé mais l'écriture chorégraphique demeure maîtresse des lieux: ceux du corps et de la mémoire, ceux de la transgression et prolongation d'un "patrimoine", archives vivantes de la danse qui échappe à toute forme de momification: la danse s'écrit comme nul autre art, échappe à la restitution "moulée à la louche comme autrefois" ou autre "sur instruments d'époque"!Les corps et les pensées avancent et ces jeunes pousses de la danse en sont bien l'incarnation: habités, inspirés, libres et joyeux, les danseurs s'envolent et vibrent dans cet espace très propice à l'invasion de l'art de l'espace , du rythme et du temps. Lieu de tous les possibles, galerie et espace dédié à l'art d'aujourd'hui sous de multiples formes. Apollonia accueille la danse, la danse se niche en son sein, déborde au jardin et comme à sa guise devient invasive mais jamais "mauvaise herbe"! Plutôt permaculture prolixe et généreuse , participative et en bonne intelligence, histoire d'être en "bonne compagnie", cum panis de toute obédience
Noter la très belle interprétation tout particulièrement de Hortense de Boursetty, habitée, imprégnée d'une gestuelle précise, intrépide, gracieuse, enjouée autant que baroque et radicale: un peu à la manière de Bagouet....
Dimanche 11 Juin dernier
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