LED (The SOLO) – FIRST GARDEN SUIVI DE ITALIAN CONCERTO
Performance présentée avant le spectacle de la CIE AMALA DIANOR – DUB – Théâtre Debussy – Palais des Festivals – 19h45 le 9 Décembre
Il faut découvrir l’art subtil d’Etay Axelroad,
danseur virtuose de la Batsheva Dance Company, avec ses étonnantes
performances, dans les halls des théâtres tout au long de la
manifestation tel un feuilleton chorégraphique ! Le dernier sur une estrade dans le hall du Palais des Festival se donne comme une danse solo, offerte au public rassemblé autour du danseur "surélevé". Vision en légère contre plongée comme celle d'une caméra où d'une déambulation possible en ronde bosse. Telle une sculpture sur son large socle, le corps du danseur, charpenté, solide se déploie peu à peu, sorti d'une pause fixe, enchevêtrée, nouée, les membres reliés par une sorte d'empêchement. Délivrance grâce au flux qui parcourt ce chemin organique comme un insecte se délivrant de sa chrysalide, matrice fondatrice de son corps larvé Etat de grâce pour ce danseur, mobile, surprenant, gracile dont la stature parait immense, colossale. Métamorphose idéale pour un interprète pétri de "gaga" danse qui se délivre de ses "chaines" nourricières. C'est beau, fragile et hypnotique, la proximité invitant à la curiosité à l'empathie à la surprise: si proche et pourtant le regard lointain et absent. Présent bien sur de tout son ancrage, de toute sa peau revêtue d'un costume de tissus large, flottant. Les jambes dévoilées, puissantes, ancrées. Faire "le serpent", s'ouvrir, plexus et poitrine ouverte, offerte au public, à l'espace, aux ondes qu'il émet. Un danseur hors pair, soliste de haute volée, de haute voltige tenant le haut du pavé avec ravissement et grâce.Une vision singulière, une chaleur partagée et enthousiasmante pour ce début de soirée au coeur du Palais.Dernier épisode, épilogue d'une série-feulleton chorégraphique atypique.Figure de faune évanescente, attitudes et postures sauvages et sensuelles, voluptueuses agitations tendres ou violentes dans une énergie pleine de fougue et de jeunesse maitrisée. Du bel ouvrage sensible et percutant pour mieux découvrir un talent émergeant à suivre assurément.Danse vive, tectonique, fragmentée, virulente comme toute l'énergie versatile qui l'anime. A partager aussi lors des cursus "gaga danse" dont celui de Cannes fut un succès public-plus de 150 participants- au Palais des Festivals: le danseur sur une estrade, micro au poing, une heure durant faisant partager sa "snake dance" avec joie et enthousiasme contagieux.
Dans le cadre du Festival de danse de Cannes le 9 Décembre.
"gaga danse" le 10 Décembre en matinée au Palais des Festival
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