Magique!
Grosse animation au studio Ghibli, temple du manga d'art de l'empire du Soleil-Levant. Tandis que sa figure de proue, le vétéran Hayao Miyazaki (73 ans), vient d'y faire ses adieux avec Le vent se lève, son compagnon Isao Takahata (non moins vénérable du haut de ses 78 printemps) revient inopinément sur le devant de la scène avec Le Conte de la princesse Kaguya, après quelques longues années d'éclipse (Mes voisins les Yamada date de 1999).
Cette version de Takahata est néanmoins un coup de maître et doit lui être compté, avec Le Tombeau des lucioles (1998), bouleversant récit d'enfance sur fond de guerre mondiale, comme un de ses chefs-d'œuvre.
Ce qui nous mettra cette fois d'accord avec la promotion française des films produits par Ghibli, laquelle a pris la fâcheuse habitude de baptiser chaque film qui en sort « le nouveau chef-d'œuvre du studio Ghibli ». Rien de plus contre-productif que cet argument de la plus-value artistique transformé en mantra par les techniques du marketing...
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