mardi 28 avril 2015

"Je danse donc j'existe: le grand boom de la danse thérapie"


Aujourd’hui la danse Thérapie rencontre un engouement croissant.
Catherine Maillard analyse cette nouvelle tendance et livre quelques belles réflexions.
Au-delà du divertissement, certains maîtres de danse proposent aujourd’hui d utiliser leur art pour fonder une nouvelle forme de développement personnel, sinon de thérapie. Là où le tango, le rock ou la salsa permettent aux corps de s exprimer de manière codée, souvent après un apprentissage, la danse-thérapie utilise le même désir de mouvement, de rencontre et de rythme, pour aider les gens à aller mieux, à dépasser leurs émotions bloquées, à consolider leur estime de soi, à recréer une relation aux autres, bref, à retrouver la joie d exister. Il ne s agit plus de maîtriser une technique, de façon plus ou moins brillante, mais de suivre une méthode de lâcher prise, pour laisser ses émotions s exprimer, extérioriser ses instincts, réveiller son énergie, autrement dit pour adapter à notre époque une pratique aussi ancienne que l humanité : celle des rituels de transe. 
Après s être entretenue avec des disciples d Isadora Duncan et de Gurdjieff, précurseurs en la matière dès le début du XXe siècle, Catherine Maillard commence sa série d interviews en interrogeant France Schott-Billmann sur les transes primitives, notamment au travers du prisme de la psychanalyse. Le parquet de danse peut-il remplacer le divan freudien ? Tour à tour, Carolyn Carlson, Angelin Preljocaj, Gabrielle Roth, Jean Pierre Klein et les représentants d une dizaine d écoles de danse-thérapie répondent par l affirmative : 
oui, la danse est une façon naturelle de soigner son corps et son esprit.

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