Les aventures de Pinocchio
Une note d'intention fort édifiante dans le livret-fiche de salle, que le festival Musica propose au public à chaque concert: un Pinocchio inédit,un conte musical destiné au jeune public, une proposition artistique dans laquelle cinq instrumentistes solistes accompagnent Pinocchio – incarné par la soprano Juliette Allen – dans l’étonnant voyage qui va le faire passer du monde des pantins à celui des humains. Cette pièce est conçue dans sa forme la plus épurée, ne nécessitant ni scène, ni décor.L'auditorium de France 3 Alsace, ne semble pas l'écrin de prédilection pour cet opus léger qui nécessiterait une proximité du public plus accessible. Les aventures du héro bien connu semblent se délayer dans l'abstraction, les personnages pourtant cherchant à se singulariser en "habitant" et transportant leurs instruments.
Pensée pour un public d’enfant, la partition s’inspire directement du texte du conte de Pinocchio. Les cinq instruments solistes incarnent les différents personnages présents dans le conte de Carlo Collodi, avec lesquels Pinocchio se voudrait en dialogue perpétuel.Mais il manquerait un rythme plus soutenu pour garder l'attention qui se délaye d'un public bigarré, pas toujours très attentif!À travers des interactions spontanées initiées par les musiciens, le public pourtant ne se trouve pas au plus proche des personnages et tisse entre eux une relation directe, qui fera naître une belle ressource musicale.
Quelques références joyeuses à des mélodies standard ravivent la donne, et ce conte au "pif" qui ne s'allonge pas, qui n'a de nez que quelques fragrances incertaines n'enchante que ceux qui tentent d'incarner une musique et un propos quelque peu creux et sans magie.
Lucia Ronchetti, servie par l'Ensemble Intercontemporain est dans l'impasse: seuls quelques costumes ou accessoires feraient accéder à du fantastique qui bien absent ne retient pas l'attention de ceux, jeunes enfants découvrant une autre écriture musicale, ne pardonnent rien!
Pensée pour un public d’enfant, la partition s’inspire directement du texte du conte de Pinocchio. Les cinq instruments solistes incarnent les différents personnages présents dans le conte de Carlo Collodi, avec lesquels Pinocchio se voudrait en dialogue perpétuel.Mais il manquerait un rythme plus soutenu pour garder l'attention qui se délaye d'un public bigarré, pas toujours très attentif!À travers des interactions spontanées initiées par les musiciens, le public pourtant ne se trouve pas au plus proche des personnages et tisse entre eux une relation directe, qui fera naître une belle ressource musicale.
Quelques références joyeuses à des mélodies standard ravivent la donne, et ce conte au "pif" qui ne s'allonge pas, qui n'a de nez que quelques fragrances incertaines n'enchante que ceux qui tentent d'incarner une musique et un propos quelque peu creux et sans magie.
Lucia Ronchetti, servie par l'Ensemble Intercontemporain est dans l'impasse: seuls quelques costumes ou accessoires feraient accéder à du fantastique qui bien absent ne retient pas l'attention de ceux, jeunes enfants découvrant une autre écriture musicale, ne pardonnent rien!
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