Trois comédiens, pieds nus, vêtus dans la norme basique, chemises, pardessus et chapeau.
Trois facettes d'un écrit cinématographique, où transcrire la narration scénaristique en jeu de plateau reste une gageure. Pari certes réussi pour cette aventure audacieuse signée Marine de Missolz, sur la corde raide, fil tendu de l'émotion et du dérisoire.
Trois personnages , un narrateur et deux autres plutôt dans le geste et la danse y est bien présente à la Bernardo Montet ou en chorus et canon quand ils sont unis dans l'esprit du lieu: un écran sur la scène pour y dialoguer avec des images de paysages, voyage et embarquement dans le camion avec les faux héros de Duras.Ponctué par quelques notes graves au piano, le suspens règne et tout avance à pas feutré dans ce qui reste de la conception de "narration": dépouillée, sobre, infime et quasi absente
Olivier Dupuy, Hervé Guilloteau, Laurent Sauvage pour incarner le verbe, l'intrigue et la complexité des destins inscrits dans ce "camion" qui traverse vents et marées, qui sillonne les routes de l'imaginaire, absorbant les obstacles comme un bon Bibendum lâché sur le bitume: on y boit sans modération pour accéder à la félicité du langage: entre film et mise en scène, cet "objet théâtral non identifié" résonne comme un opus étrange, énigmatique mais très attachant: comme l'écriture de Duras: en demi- teinte et plain chant de plein pied.
AU TNS jusqu'au 23 Septembre
Trois facettes d'un écrit cinématographique, où transcrire la narration scénaristique en jeu de plateau reste une gageure. Pari certes réussi pour cette aventure audacieuse signée Marine de Missolz, sur la corde raide, fil tendu de l'émotion et du dérisoire.
Trois personnages , un narrateur et deux autres plutôt dans le geste et la danse y est bien présente à la Bernardo Montet ou en chorus et canon quand ils sont unis dans l'esprit du lieu: un écran sur la scène pour y dialoguer avec des images de paysages, voyage et embarquement dans le camion avec les faux héros de Duras.Ponctué par quelques notes graves au piano, le suspens règne et tout avance à pas feutré dans ce qui reste de la conception de "narration": dépouillée, sobre, infime et quasi absente
Olivier Dupuy, Hervé Guilloteau, Laurent Sauvage pour incarner le verbe, l'intrigue et la complexité des destins inscrits dans ce "camion" qui traverse vents et marées, qui sillonne les routes de l'imaginaire, absorbant les obstacles comme un bon Bibendum lâché sur le bitume: on y boit sans modération pour accéder à la félicité du langage: entre film et mise en scène, cet "objet théâtral non identifié" résonne comme un opus étrange, énigmatique mais très attachant: comme l'écriture de Duras: en demi- teinte et plain chant de plein pied.
AU TNS jusqu'au 23 Septembre
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