L'écume des nuits Des chemins de minéral escaladent le ciel sombre et menaçant.En fractures béantes, en outre noir scintillant de lumière si naturelle. Des vagues au pied des pics médusés, les pieds dans l'eau, se fracassent en écume désorientée, échevelée. Des vasques aspirent goulûment le suc des courants de mer: éclats, brisures d'eau sauvage assaillant le roc à coup de bélier guerrier. Des ondes de mouvements ondulant parcourent le terroir de séracs, brisures de glace incandescente. Paysages peuplé d'oiseaux migrateurs en quête du graal ou d'une envergure plumée d'un palmipède médusé par la pesanteur. Bestiaire fabuleux qui pourchasse l'éternité d'être figés, immortalisés en plein vol.Et les cascades échevelées de rivaliser avec la parure des cheveux d'ange, lisses et peigné par le râteau des sables mouvants. Les horizons zébrés d'éclairs d'une lumière noire enivrante. La sensualité des courbes d'une dune, la volupté des dos de baleine tout justes émergés des flots, font se dresser les pics rochers de la mer. Tout se mélange, s'harmonise dans le mouvement perpétuel qui s'abandonne voluptueusement Des cornes de rennes comme dépouille joyeuse d'un combat entre rêve et réalité.Le troupeau d'équidés longeant la falaise comme "signature" inventée pour clore un florilège d'icônes vivantes Au pied du précipité d"images signée "Frantisek" le bienheureux chevalier conquérant des mondes imaginés.
Des ondes, des plis, des nervures de sable ou de gré tapissent le scintillant de la surface minérale d'un monde changeant, en mutation constante sous l'effet du vent, de l'érosion, du temps qui passe. Le noir outrepasse le blanc cassé des icônes, fables, histoires du paysage mutant. Les contrastes sont vif argent et attaquent les matériaux de ces embarcations maritimes ancestrales, archaïques. L'effet est sidérant, médusant comme ces roches muettes qui se taisent devant les assauts de la mer, du désert.Une mémoire, un patrimoine se façonne sous l'oeil du photo-graphe de l'instant.
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