DE L’USAGE DU MONDE
Non, Pina ne leur avait pas demandé….Rien demandé
Ni de suspendre tous ces atours, ces robes mythiques, fantasmées en année 50…
Ces robes aimables, habitées par aucun corps, ni féminin, ni masculin
Ni de faire suite à Fibonacci dans une litanie envoutante, agaçante aussi.
Juste une descente d’escalier où se perdre sans défaillir
Juste un ascenseur transparent qui monte et qui descend des cieux
Juste une paire de chaussures à talon hauts, très hauts, trop hauts…pour s’entraver et chanceler sans jamais chuter, mais toujours recommencer sans avancer.
Juste un bonnet d’âne, pour que la peau du monde soit changer en habit de princesse décalée
Juste un manteau rose, plié, déplié en éventail, déployé sous le souffle des glissades prolongées d’un patinage affabulé sur pointes et roulettes.
Vision d’un rêve de manège pas si enchanté que cela.
Et puis du scotch pour clouer au sol le corps délicat d’une mariée abandonnée.
Et quelques plumes roses échevelées tombant des cintres, cueillies dans une douceur aux cheveux perruques toujours « pink »
La vie en rose ? Plainte d’un roi et d’une impératrice à peine murmurée
Et si Pina leur avait cependant demandé, demandé de voler aux cieux sa part des anges ????.
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