"4 danseurs. Ils racontent d’abord l’histoire de leur corps et celle de leur rapport à l’art de danser. Les gestes sont précis, rapides, énergiques, dévorés par la transe de la danse et l’obsession de la répétition. Popping, locking, hip-hop, voguing, breakdance s’emparent des corps et bientôt dépassent les codes pour créer un nouveau langage collectif qui va au-delà du spectaculaire."
Cette performance était proposée en écho au spectacle Heroes de Radhouane El Meddeb présenté au Maillon-Wacken du 29 au 31 mars, en co-réalisation avec POLE-SUD.
En préambule, donc cette expérience singulière, deux performances sur le campus universitaire, inspirées de la pièce pré-existante "Héroes",reconçue et revisitée pour cette occasion "in situ": dans le patio, à l'intérieur d'un des bâtiments de l'université.Puis, second épisode, sur le parvis du Portique en début d'après-midi.
Public nombreux, étudiants, curieux et amateurs de surprises. Au sol, un carré, micro tapis de danse pour accueillir les évolutions contenues de quatre danseurs, des hommes vêtus simplement, tee shirt et tenue très urbaine, exceptée quatre pieds nus et deux casquettes comme couvre-chef. Ils dansent, unis dans un corpus gestuel quasi identique, tétanique et morcelé, segmenté comme dans la grammaire hip hopienne. Codes et démonstration transcendés par une écriture chorégraphique pour quatre interprètes aux quatre côtés d'un carré magique. Frontière, qu'ils ne franchiront pas, exilés de la rue qui retournent sur le pavé, aux origines de leurs évolutions respectives: la rue, le sol béton et résistant.Ils sont à la fois solitaires et complices, à l'écoute, multidirectionnelle, à l'unisson d'un esprit où l'on avance au lieu de reculer, ensemble. Pas de battle, ni de démonstration virtuose d'un savoir faire, mais un savoir être ensemble, joyeux, contagieux et ludique. Performance sous le soleil éclatant, musique au poing, public entourant les quatre protagonistes: la scène est un lieu comme une arène, le risque et le danger d'être vus de toutes part, mais dans la bienveillance du cercle, du cirque. De la robotique certes, mais interprétée par chacun selon sa qualité de geste ou d'énergie: cette "peau de la rue" où l'on perçoit la porosité, la perméabilité des uns et des autres, la sympathie de cette petite compagnie, cum panis, communion païenne de l'acte de performer.
Loin du ciel étoilé des stars au firmament de la virtuosité du hip hop, ceux du "Cent Quatre" (ancienne friche des pompes funèbres de Paris) frémissent de vie et d'énergie, de fureur, d'audace et de rires .Un teaser bien trempé, bref, punch et flasch dans sa forme et plein de "messages" à décoder dans cette gestuelle si brisée, rompue mais toujours enthousiaste et euphorisante!
Un "événement" qui marquera de sa trace, le sol du campus où le public put encore échanger avec chorégraphe et artistes, les potins de la création, les envies et intentions des uns et des autres
"Echange", j'écris ton nom aux frontispices de la Danse....à l'Université: celle qui a toutes ses facultés!
En préambule, donc cette expérience singulière, deux performances sur le campus universitaire, inspirées de la pièce pré-existante "Héroes",reconçue et revisitée pour cette occasion "in situ": dans le patio, à l'intérieur d'un des bâtiments de l'université.Puis, second épisode, sur le parvis du Portique en début d'après-midi.
Public nombreux, étudiants, curieux et amateurs de surprises. Au sol, un carré, micro tapis de danse pour accueillir les évolutions contenues de quatre danseurs, des hommes vêtus simplement, tee shirt et tenue très urbaine, exceptée quatre pieds nus et deux casquettes comme couvre-chef. Ils dansent, unis dans un corpus gestuel quasi identique, tétanique et morcelé, segmenté comme dans la grammaire hip hopienne. Codes et démonstration transcendés par une écriture chorégraphique pour quatre interprètes aux quatre côtés d'un carré magique. Frontière, qu'ils ne franchiront pas, exilés de la rue qui retournent sur le pavé, aux origines de leurs évolutions respectives: la rue, le sol béton et résistant.Ils sont à la fois solitaires et complices, à l'écoute, multidirectionnelle, à l'unisson d'un esprit où l'on avance au lieu de reculer, ensemble. Pas de battle, ni de démonstration virtuose d'un savoir faire, mais un savoir être ensemble, joyeux, contagieux et ludique. Performance sous le soleil éclatant, musique au poing, public entourant les quatre protagonistes: la scène est un lieu comme une arène, le risque et le danger d'être vus de toutes part, mais dans la bienveillance du cercle, du cirque. De la robotique certes, mais interprétée par chacun selon sa qualité de geste ou d'énergie: cette "peau de la rue" où l'on perçoit la porosité, la perméabilité des uns et des autres, la sympathie de cette petite compagnie, cum panis, communion païenne de l'acte de performer.
Loin du ciel étoilé des stars au firmament de la virtuosité du hip hop, ceux du "Cent Quatre" (ancienne friche des pompes funèbres de Paris) frémissent de vie et d'énergie, de fureur, d'audace et de rires .Un teaser bien trempé, bref, punch et flasch dans sa forme et plein de "messages" à décoder dans cette gestuelle si brisée, rompue mais toujours enthousiaste et euphorisante!
Un "événement" qui marquera de sa trace, le sol du campus où le public put encore échanger avec chorégraphe et artistes, les potins de la création, les envies et intentions des uns et des autres
"Echange", j'écris ton nom aux frontispices de la Danse....à l'Université: celle qui a toutes ses facultés!
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