Ce nouveau trio travaille la matière sonore à la manière d’un photographe. En capturant des paysages avec une grande profondeur de champ, en explorant des territoires et des matières. En zoomant sur les résonances de la batterie, le traitement électroacoustique de l’accordéon et des objets, les sons du saxophone. On entend alors une musique “noise“ délicate, un univers post-industriel, des espaces ou la perception du temps s’altère.
Tous les trois, nichés dans la grande salle du CEAAC, un public nombreux et attentif les entourant, par ce bel après-midi automnal et lumineux!
Un concert performance se jouant des embûches de l'improvisation, très visuel, histoire de dénicher d'où sourdent les sons, les tressaillements, les vibrations, les frottements, parfois imperceptibles, presque inaudibles Andréa Parkins, remarquable à l'électronique pour inventer et faire résonner d'étranges sonorités, venues de scotch froissé, de cailloux, d'objets ou matériaux détournés pour leur étrange timbre ou résonance.Au saxophone, Philippe Lemoine, inspiré, son grand corps se déroulant au rythme de ses respirations, du son susurré, discrète intervention au sein du trio. A la batterie, pour renforcer ses atmosphères étranges, ces univers multiples, très science fiction, Yorgos Dimitriadis, se jouant lui aussi de petites touches variées venues d'objets insolites. L'accordéon fait irruption dans ce melting-pot-pot savamment dirigé, sons étirés comme une cage thoracique déployée, respirant par bribes, jusqu'à se nicher sous la table de mixage ! Une scène insolite qui enchante le regard de celui qui écoute en proximité cette musique très contemporaine, aux accents de jazz lointains. Un bel exemple de trio complice émergeant, très convaincant des nouvelles pistes à défricher côté jazz et musiques nouvelles !
Et pour ne rien cacher, on ne "commémore ni ne célèbre le passé" à Jazzdor, on "avance" selon les paroles de son espiègle et malin trublion de directeur artistique, Philippe Ochem, orpailleur-programmateur de ces pépites de sons extra-ordinaires et innatendus!
Tous les trois, nichés dans la grande salle du CEAAC, un public nombreux et attentif les entourant, par ce bel après-midi automnal et lumineux!
Un concert performance se jouant des embûches de l'improvisation, très visuel, histoire de dénicher d'où sourdent les sons, les tressaillements, les vibrations, les frottements, parfois imperceptibles, presque inaudibles Andréa Parkins, remarquable à l'électronique pour inventer et faire résonner d'étranges sonorités, venues de scotch froissé, de cailloux, d'objets ou matériaux détournés pour leur étrange timbre ou résonance.Au saxophone, Philippe Lemoine, inspiré, son grand corps se déroulant au rythme de ses respirations, du son susurré, discrète intervention au sein du trio. A la batterie, pour renforcer ses atmosphères étranges, ces univers multiples, très science fiction, Yorgos Dimitriadis, se jouant lui aussi de petites touches variées venues d'objets insolites. L'accordéon fait irruption dans ce melting-pot-pot savamment dirigé, sons étirés comme une cage thoracique déployée, respirant par bribes, jusqu'à se nicher sous la table de mixage ! Une scène insolite qui enchante le regard de celui qui écoute en proximité cette musique très contemporaine, aux accents de jazz lointains. Un bel exemple de trio complice émergeant, très convaincant des nouvelles pistes à défricher côté jazz et musiques nouvelles !
Et pour ne rien cacher, on ne "commémore ni ne célèbre le passé" à Jazzdor, on "avance" selon les paroles de son espiègle et malin trublion de directeur artistique, Philippe Ochem, orpailleur-programmateur de ces pépites de sons extra-ordinaires et innatendus!
Yorgos Dimitriadis, batterie / Andrea Parkins, accordéon, électronique / Philippe Lemoine, saxophone
Au CEAAC ce dimanche 11 Novembre
Au CEAAC ce dimanche 11 Novembre
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