dimanche 2 novembre 2014

Jean Guizerix, danseur de tout temps!"Cartel" avec Michel Schweitzer.

Voici revenir Michel Schweitzer et ses débordements chorégraphiques: cette fois ci en compagnie de Jean Guizerix: on se souvient de l'étoile dansant dans le clip de Guesch Patti "bon anniversaire" de Lydie Callier dans les années 1980....
Déjà agitateur!!!! et de l'écrivain poète sur les traces de rené char avec "plumes abandonnées", le moulin de Jerry" et "giselle"!!!!
Conception, scénographie et direction : Michel Schweizer
Avec : Romain Di Fazio, Jean Guizerix, Mael Iger, Dalila Khatir, Michel Schweizer

Etoiles d’un jour, danseurs pour toujours ?
Le phénomène a fasciné Michel Schweizer qui a souhaité mettre en scène l’un des interprètes célèbres de la danse classique, Jean Guizerix dont la carrière exemplaire a notamment su créer des ponts entre danse classique et contemporaine. L’Etoile a travaillé avec Roland Petit mais aussi avec Merce Cunningham et quitté l’Opéra de Paris en 1990. Plus de 20 ans après ses adieux au Palais Garnier, il réinvestit la scène et fait part de son expérience à l’un des jeunes prodiges de la danse classique d’aujourd’hui. Une étrange et surprenante histoire de transmission se déroule sous les yeux des spectateurs, avec ses témoignages, ses élans, son vocabulaire, sa danse.

D’après le chorégraphe dont l’art du décalage a fait la réputation, Cartel étudie les dispositions particulières de chaque individu à collaborer, lors d’une expérience collective dont le projet commun est ici un spectacle. Des propos somme toute bien sérieux pour une pièce en passe de devenir un hit, avec son tour de France entrepris depuis la création. Pourquoi ce succès ? Il faut croire que les coulisses de la danse, la vie de ses étoiles n’ont pas fini d’inciter la curiosité.
Il faut dire aussi que l’humour et la réflexion de Michel Schweizer font mouche à chacun de ses spectacles qui savent si bien montrer ce que l’on préfère cacher et insistent avec drôlerie sur ce que la société fait des hommes : le travail dans King, l’adolescence dans Fauves, et la danse dans Cartel. Il y a là, entre gestes, pas, figures et jeux toute la poésie d’un langage qui frémit au souffle du temps.

A Pôle Sud les 6 et 7 Novembre 20H 30

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