Renouant avec un genre qui lui colle à la peau, celui-ci a accepté le double défi de renouveler le « fil rouge » des ambiances de visite de l’exposition Lumières tout en travaillant sur une thématique chère à son approche artistique, le costume.
Théâtral, scénique ou encore comique, l’habit de lumière est ainsi auréolé par l’artiste-commissaire pour évoquer son goût pour les fastes du Siècle des Lumières.
Du 19 novembre au 19 avril 2015.
8, rue Elzévir, 75003 Paris. Tél. : 01 40 27 07 21
et www.cognacq-jay.paris.fr
Le couturier a signé la nouvelle scénographie du musée, fermé pour travaux depuis deux mois et demi.
Le musée Cognacq-Jay à Paris,
consacré au 18ème siècle, a fait appel à Christian Lacroix pour sa
réouverture ce mercredi 19 novembre. L’établissement, créé en 1928 à
l’initiative du fondateur du grand magasin parisien la Samaritaine,
Ernest Cognacq, n’avait pas modifié sa scénographie depuis son
emménagement en 1990 à l’hôtel Donon, dans le quartier du Marais. Après
une fermeture de deux mois et demi pour travaux, le musée s’offre une
toute nouvelle décoration. Les tapis et couleurs des murs sont signés
Christian Lacroix, qui avait déjà collaboré avec le musée Réattu d’Arles
en 2012. Quant aux thématiques de ce nouveau parcours, elles reflètent
les différents axes de la collection, orientés par les choix
d’acquisition d’Ernest Cognacq et de Marie-Louise Jay, ainsi que les
courants majeurs dans les arts du XVIIIe siècle.
Dans
le cadre d’une « carte blanche », jusqu’au 19 avril, le couturier a
réalisé des croisements entre les collections du musée et des
photographies, textiles, pièces de design et installations de quarante
artistes contemporains. Une sculpture flashy en résine aimantée de
Bernard Quesniaux fait ainsi écho à des costumes d’Arlequin et Colombine
du palais Galliera tandis que plus loin, dans une partie consacrée aux
thèmes de l’enfance et de l’éducation, des statuettes en porcelaine de
Meissen côtoient dans une vitrine une Barbie collector. A un portrait de
1776 de Louis Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême, répond une scène
contemporaine : une fillette soulevant son oreiller après le passage de
« la petite souris », oeuvre de la photographe Véronique Ellena.
Moins
de la moitié de la collection permanente du musée est exposée, en
attendant la restauration de certaines oeuvres, notamment des
tapisseries et du mobilier. Ce nouveau parcours de visite constitue la
préfiguration thématique du nouvel accrochage, prévu pour mai 2015.
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